Bhubaneswar (Agence Fides) - « L'Encyclique du Pape François Laudato si' constitue une précieuse source d'inspiration pour l'engagement en faveur de la défense de la terre et dans la lutte contre la crise climatique. Je tire régulièrement des suggestions de ce texte. Le commandement de Jésus d'aimer son prochain comprend non seulement les êtres humains mais aussi la nature qui est notre maison commune. Par suite, nous avons la responsabilité d'en prendre soin pour ce qui est de notre existence et de notre subsistance ». C'est ce que déclare à l'Agence Fides Archana Soreng, une jeune catholique indienne, activiste en faveur du climat, nommée par le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, au sein du nouveau groupe consultatif qui aidera à affronter la crise climatique. Agée de 24 ans, la jeune femme fait partie d'un groupe de sept jeunes de 18 à 28 ans provenant de différentes parties du monde. Les jeunes en question conseilleront le Secrétaire général de l'ONU à propos de la manière dont accélérer l'action mondiale visant à affronter l'aggravation de la crise climatique.
Alors que l'Eglise un universelle vit, jusqu'au 4 octobre, le Temps de la Création, la jeune femme remarque : « Nos ancêtres ont protégé la foret et la nature au cours des siècles au travers de leurs connaissances et de leurs pratiques traditionnelles. Maintenant, il nous appartient d'être les acteurs de la lutte contre la crise climatique et de la sauvegarde de la Création ».
La jeune femme, qui appartient à la tribu Khadia et provient du district de Sundergarh, dans l'Etat de l'Orissa, dans l'est de l'Inde, est active au sein de la communauté catholique du Diocèse de Rourkela. Elle a fréquenté les écoles catholiques, étudiant à la St John Mary Vianney School puis à l'Apostolic Carmel School de Rourkela, obtenant une maîtrise au Patna Women’s College gérée par les Carmélites. Elle a été activement impliquée dans la All India Catholic University Federation (AICUF) avant de se spécialiser au Tata Institute of Social Sciences (TISS) de Mumbai.
Elle est encore actuellement impliquée sein de divers groupes juvéniles au plan régional et national afin de préserver, documenter et promouvoir les connaissances et les pratiques traditionnelles des communautés indigènes, avec la plus grande attention à la durabilité environnementale.
Elle est membre de la Youth Constituency de la Convention cadre de l'ONU sur les changements climatiques et a participé notamment au I° Global Youth Caucus on Desertification and Land visant à combattre la désertification et au Sommet des jeunes près l'ONU dédié au climat qui, en 2019, a rassemblé à New York plus de 1.000 jeunes provenant de plus de 140 pays pour lancer un appel international aux gouvernants du monde. (SD-PA) (Agence Fides 10/09/2020)