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Niamey (Agence Fides) – Une nouvelle ère pour le continent africain, tourmenté par le mal et la souffrance : tel est le souhait commun de l’Eglise pour le temps de Carême qui s’ouvre aujourd’hui, 26 février, pour l’Eglise universelle. Dans les différents contextes sociopolitiques du vaste continent, il s’agira « d’un temps de grâce pour l’Afrique en particulier : un temps pendant lequel les Evêques, dans les diverses nations et au sein des différentes Conférences épiscopales, exhorteront les fidèles à vivre un renouvellement réel et une conversion du cœur capable ensuite de se transformer en opportunité de renouvellement dans l’action sociale, économique et politique, générateur de paix, de sécurité et de stabilité » remarque le Père Donald Zagore, théologien et missionnaire de la Société des Missions africaines.
Chaque communauté nationale répondra de manière différente selon les problématiques et les questions qui la touchent de plus près : au Kenya la lutte contre la corruption reste au cœur des défis majeurs à relever pendant ce temps fort de Carême. Au Nigeria, les chrétiens se vêtiront de noir pour marquer leur solidarité à tous les chrétiens persécutés dans le pays. Au Burkina Faso, au Mali, au Niger, ce temps fort sera vécu certes dans une ambiance de tristesse vue le mal qui sévit et qui divise ces pays en ce moment, mais surtout dans une dynamique d’espérance forte en ce que la mort n’aura pas le dernier mot dans la vie des chrétiens. Dans les pays comme la Côte d’Ivoire, le Togo, la Guinée, la paix et l’espoir en des élections apaisées resteront les dynamiques fortes de ce temps favorable de conversion » relève le missionnaire.
« L’espérance en des lendemains meilleurs reste un impératif majeur pour le continent africain. Prier le Prince de la paix pour qu’Il fasse germer sur le continent africain des hommes et des femmes épris de paix et de bien reste en substance l’engagement majeur de tous les chrétiens d’Afrique » conclut-il. (DZ/AP) (Agence Fides 26/02/2020)