Caracas (Agence Fides) – S.Exc. Mgr Diego Rafael Padrón Sánchez, Archevêque de Cumaná (Venezuela) et Président de la Conférence épiscopale du Venezuela a ouvert hier, 7 janvier, l’Assemblée plénière de ladite Conférence.
Dans son discours d’ouverture, il a dressé un panorama de l’Eglise universelle en signalant les principaux point de force qui contribuent à la vie de l’Eglise au Venezuela : le Synode sur la famille, le Jubilé de la Miséricorde, l’Encyclique Laudato Sì et la visite du Pape François à l’Eglise en Amérique.
En conclusion, Mgr Padrón Sánchez a évoqué la situation au Venezuela. A propos du processus politique intervenu après le 6 décembre dernier, il a affirmé : « Il existe un refus du despotisme, du militarisme, de l’arbitraire et de la corruption. Il s’agit d’un point de départ pour récupérer l’Etat de droit, le renouvellement et la réorganisation de l’Etat, la révision des politiques nationales et de la politique internationale, de leurs accords et de leurs négociations. Mais surtout, il s’agit d’une victoire de la volonté populaire qui demande un réel changement en matière de liberté, de justice, de droits fondamentaux, de santé, de sécurité, d’économie et dans bien d’autres domaines ».
« La nouvelle Assemblée nationale doit apporter des réponses satisfaisantes non pas pour que l’économie change mais parce qu’elle devra corriger les erreurs et les procédures irrégulières. Des mesures contribuant à la détente et à la réconciliation nationale seront nécessaires, telles que l’amnistie pour les prisonniers politiques et le retour des exilés. Des lois devront être adoptées pour corriger les politiques économiques et la nouvelle Assemblée devra punir la corruption » a-t-il conclu. (CE) (Agence Fides 08/01/2016)