Augusto Serna
Bogotá (Agence Fides) – Les chiffres officiels du Plan de Développement Bogotá humaine concernant la pauvreté de nombreux habitants des localités de Santa Fe et Chapinero ne sont pas positifs. Le salaire quotidien, les prêts, les conditions dans lesquelles le phénomène de la prostitution se répand et le manque de pension pour les plus de 60 ans constituent, selon des sources locales administratives, les trois facteurs qui ont fait croître la pauvreté dans ces localités. Ces personnes ne sont ni repérées ni identifiées et reçoivent moins encore de bénéfices sociaux fournis par l’Etat. La situation est grave dans la mesure où les programmes d’aide, par rapport à d’autres localités, enregistrent un bilan complètement négatif. A Chapinero, par exemple, la dépendance par rapport aux aides économiques et le surpeuplement ont augmenté. Du le bulletin officiel local de l’enquête à causes multiples, il ressort une croissance de la pauvreté parmi les familles de Chapinero passant de 1,3% en 2011 à 2,4% en 2014. A Santa Fe, en revanche, en 2011, 34,1% des familles étaient considérées comme pauvres contre 37,3% en 2014. (AP) (Agence Fides 16/11/2015)