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Kinshasa (Agence Fides) – Au moins 9 personnes ont été tuées au Nord Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, dans le cadre d’une nouvelle attaque de l’ADF-NALU, groupe d’origine ougandaise qui a désormais pris le nom de Muslim Defense International (MDI).
Selon un communiqué du Centre d'Etude pour la Promotion de la Paix, de la Démocratie et les Droits de l'homme (CEPADHO), envoyé à l’Agence Fides, le 5 septembre, un commando de l’ADF a attaqué un certain nombre de localités dans le territoire de Beni. A Ntoyi, une mère de 11 enfants a été décapitée alors qu’elle rentrait des champs. A Ngite, quatre autres paysans ont été tués à l’arme blanche. A Mukida, un couple qui avait 7 enfants a été tué. Enfin, à PK25, ont été retrouvés les corps de deux autres personnes, assassinées de manière barbare à coups de machette.
Le CEPADHO craint que le bilan soit destiné à s’accroître parce que divers paysans se trouvaient dans les champs et pourraient avoir été victimes de l’assaut des terroristes de l’ADF.
Les Evêques du cru et la société civile (voir Fides 26/05/2015) ont à plusieurs reprises dénoncé la présence de ce groupe qui a désormais pris la forme d’une véritable organisation djihadiste. Les membres de l’ADF (ou MDI selon l’appellation actuelle) provenant d’Ouganda, du Kenya, de Somalie, de Tanzanie, du Rwanda, du Soudan, du Burundi, de Centrafrique et du Congo, se sont rendus responsables de la mort de centaines de civils en un peu moins d’un an (voir Fides 09/06/2015). Sur zone, est également signalée la présence d’un certain nombre de camps de formation et d’entraînement des terroristes, lesquels pourraient être envoyés perpétrer des attentats jusque dans des localités très éloignées de la RDC. (L.M.) (Agence Fides 07/09/2015)
