Santo Domingo (Agence Fides) – 90% des quelques 80.000 séropositifs de République dominicaine vivent dans des conditions de pauvreté extrême. Les malades du SIDA meurent de faim, sont au chômage, marginalisés par la société, privés de tout soutien alimentaire, médical et en termes de logement. Il leur est par ailleurs impossible de parvenir sur les lieux où ils devraient retirer les médicaments antirétroviraux. Ils vivent dans des conditions inhumaines. Telle est la constatation faite par la coalition des ONG pour la lutte contre le SIDA, parvenue à Fides. Le principal problème des séropositifs dans le pays est le chômage. En effet, 95% d’entre eux n’ont pas de travail, personne ne voulant leur donner une chance et ceux qui travaillent cachent leur condition physique par crainte d’être licenciés. La majeure partie survit avec l’aide de membres de leur famille et de quelques programmes promus par les agences pour la coopération. Pour les malades du SIDA ou les séropositifs, toutes les portes sont fermées, ce qui renforce le cercle vicieux de la pauvreté et crée un drame social insurmontable pour les patients et leurs familles. (AP) (Agence Fides 20/05/2015)