Johannesburg (Agence Fides) – Plus de la moitié de la population du continent africain a moins de 25 ans et on prévoit qu’au cours de la prochaine décennie, environ 11 millions de jeunes entreront chaque année sur le marché du travail. Malgré la forte croissance économique de nombreux pays d’Afrique, le travail salarié est encore très limité, l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire continuant à constituer la source de revenus et d’emplois de plus de 60% de la population de l’Afrique sub-saharienne. Toutefois, la fatigue physique que réclame la petite agriculture de subsistance ne constitue pas l’option préférée des jeunes qui préfèrent aller dans les villes à la recherche de meilleures conditions de vie. Le phénomène préoccupe pour l’impact qu’il peut avoir sur la production agricole.
Afin d’inciter les jeunes à s’engager dans le secteur agroalimentaire, la Nouvelle Alliance pour le Développement de l’Afrique, organisme de l’Union africaine promouvant le développement économique, et la FAO viennent de lancer à Johannesburg un projet d’une durée de quatre ans destiné à créer des opportunités de travail digne pour des jeunes, femmes et hommes, vivant dans les zones rurales. Le but du projet est le développement d’entreprises rurales dédiées à l’agriculture soutenable et à l’industrie agroalimentaire. Les bénéficiaires devraient être plus de 100.000 au Bénin, au Cameroun, au Malawi et au Niger. (AP) (Agence Fides 31/03/2015)