Buenos Aires (Agence Fides) – « L’Argentine a maintenant un besoin désespéré de mettre fin aux attitudes qui compromettent la sécurité et la paix sociale. Ceci nous concerne tous ». C’est ainsi que commence le message de la Conférence épiscopale argentine adressé à la communauté nationale après les terribles incidents intervenus dans 16 villes du pays. « Il n’est pas possible de nier les problèmes – poursuit le texte parvenu à l’Agence Fides – mais nous devons les affronter et les résoudre au travers d’un dialogue sincère et constructif, expression d’appartenance et d’amitié sociale. La grève de la police a créé des situations d’abandon à l’insécurité de villes entières qui ne correspondent pas à l’esprit et au professionnalisme de ces forces de sécurité. Nous avons besoin de votre présence et la considérons de grande valeur. Nous ne pouvons que regretter que, dans cette situation, des désordres sociaux extrêmes aient eu lieu, y compris des crimes contre la vie et la propriété des citoyens ».
Cinq jours de tension, de peur et de violence se sont abattus sur différentes villes du pays, en particulier Buenos Aires, Santa Fe, Entre Ríos, Chaco, Tucumán, Jujuy, Cordova. Les événements en question ont fait 10 morts et un grand nombre de blessés. Afin de mettre fin à la protestation de la police, les provinces ont accordé une augmentation du salaire de base des agents de police qui a ainsi été porté à 8.500 pesos par mois (soit environ 1.350 USD), l’augmentation étant ainsi de près de 50%. (CE) (Agence Fides 11/12/2013)