Salta (Agence Fides) – L’Administration fédérale des Entrées publiques (AFIP) a découvert un trafic de travailleurs mineurs dans une propriété agricole de Salta, aux pieds de la cordillère des Andes où 97% de ceux-ci ne figuraient pas sur les registres. Les jeunes ouvriers étaient employés dix heures par jour dans le cadre de lourdes activités de déboisement ; 52 d’entre eux n’étaient pas enregistrés et ils travaillaient tous avec des moyens précaires, en l’absence de mesures de sécurité pour les mains et les yeux et sans aucune assurance sur le travail. Ils vivaient ainsi dans des conditions inhumaines, isolés et sans recevoir le salaire prescrit depuis quatre mois. Vivant dans la montagne, dans des baraques de fortune faites de plastique et de restes d’arbres, ils ne pouvaient pas retourner chez eux. Certaines dormaient dans des lits rudimentaires faits de bâtons, d’autres directement à même le sol, sans eau courante, ni électricité ni toilettes. L’AFIP a porté plainte contre les propriétaires de l’activité pour exploitation de mineurs, esclavage et trafic d’êtres humains. (AP) (Agence Fides 07/05/2013)