Bangui (Agence Fides) – Par une déclaration approuvée le 4 janvier, le Conseil de Sécurité de l’ONU a invité le gouvernement centrafricain et les rebelles de la coalition Seleka à participer aux négociations de bonne foi et sans poser de conditions préliminaires. Les négociations en question devraient s’ouvrir le 8 janvier dans la capitale du Gabon, Libreville, sous l’égide de la Communauté des Etat d’Afrique centrale (CEEAC).
Les rebelles avaient mis comme condition préalable aux négociations la démission du Président François Bozizé. Une délégation de la Seleka est cependant attendue à Libreville.
L’avancée des rebelles s’est arrêtée à 160 Km de la capitale, Bangui. La situation en ville demeure cependant tendue notamment du fait de l’apparition de milices d’autodéfense improvisant des barrages le long des rues de la ville, rançonnant et dérobant les automobilistes. Un certain nombre de musulmans centrafricains vivant dans la capitale affirment être pris pour cible par de présumés partisans de la rébellion. La grande partie des musulmans de Centrafrique – environ 15% de la population totale – vit dans le nord du pays, zone dont proviennent les rebelles. (L.M.) (Agence Fides 05/01/2013)