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Salvador de Bahia (Agence Fides) - A Salvador de Bahia s’est terminée la réunion des religieuses du Réseau ‘un Grito por la Vida’, qui a préparé 27 personnes des régions du nord et du nord du Brésil à travailler pour prévenir le trafic des êtres humains. La réunion a débuté le 14 octobre et a eu un résultat positif, comme l’a dit Sœur Gabriela Bottani, membre brésilien du Réseau. Au cours de la réunion ont été présentées des études sur le trafic des êtres humains en prenant comme base de matériel éducatif, un certain nombre d'enquêtes et même des études bibliques. L'une des questions les plus urgentes à affronter, d’après le réseau, a été l'exploitation sexuelle des femmes et des enfants. Ont également utilisées des données officielles de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) sur ce crime transnational, ainsi que les données de l’Institut de Recherche National sur le trafic des femmes, des enfants et des adolescents (PESTRAF, 2002), qui permettent d’approfondir les aspects relatifs à cette question. L'objectif de la réunion était de former des ‘multiplicateurs’ (des formateurs qui puissent à leur tour former d'autres personnes) dans la prévention de la traite des êtres humains et de promouvoir le renforcement du réseau dans la région. Selon Sœur Gabriela, étaient représentés à la réunion les Etats de Rondonia et Pará dans le nord, et de Bahia, Pernambuco, Alagoas, Ceará, et Maranhão dans la région du Nord-Est. Après avoir reçu cette formation, les participants pourront former des noyaux dans leurs domaines de compétence, pour communiquer aux autres ce qu'ils ont appris, pour mettre en garde contre les dangers de la traite des êtres humains. “Il faut disposer d’une présence généralisée, c’est-à-dire arriver à plusieurs dans différents endroits, afin de sensibiliser le plus de personnes possible”, a souligné Sœur Gabriela. D’après la note envoyée à l'Agence Fides, on apprend que pour l'année 2011 est prévue une réunion religieuse à Foz do Iguaçu, au Paraná, dans le but de renforcer et d'élargir les activités du réseau ‘un Grito por la Vida’. “Les gens se rendent compte à quel point le travail des religieuses est important, et nous créons actuellement des opportunités pour impliquer également les laïcs”, a conclu Sœur Gabriela. Le Réseau ‘un Grito por la Vida’ est étroitement lié à la Conférence des Religieux du Brésil (CBR) et agit pour la prévention de la traite des êtres humains par des travaux de sensibilisation, en particulier parmi les communautés et les groupes les plus à risque d'être victime de ce crime organisé. (CE) (Agence Fides 19/10/2010 ; 29 lignes, 420 mots)
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