Arusha (Agence Fides) – Le Marché Commun de la Communauté Économique de l’Afrique Orientale (EAC) est officiellement entré en vigueur le 1er juillet 2010. Les pays qui y adhèrent sont : le Kenya, le Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi. D’après ce qui a été établi par un accord datant de novembre 2009 et effectué à Arusha (Tanzanie), où se trouve le siège de l’EAC, les 5 pays de l’Afrique centre-orientale ont donné vie au premier marché commun du continent qui prévoit la libre circulation des personnes, des services, des commerces et des capitaux entre les participants. D’après le Ministre kenyan pour l’intégration régionale, le marché commun sera totalement opérationnel seulement en 2015, car il faut encore harmoniser les différentes législations nationales. Le prochain pas est la création d’une Union Monétaire. D’ici le mois de décembre 2010, les banques centrales nationales des cinq pays membres de la Communauté devront créer un mécanisme pour faciliter les échanges de valeur au sein de l’EAC. Aujourd’hui en effet, lorsqu’un habitant d’un des pays de la Communauté se rend dans un des États partenaires, il utilise généralement une valeur étrangère (dollar, euro) comme moyen d’échange. D’après les accords établis à Arusha par les dirigeants des banques centrales des 5 États de l’EAC, il sera possible en janvier 2011 d’utiliser la valeur d’un autre État de la Communauté. Enfin, l’objectif est aussi de créer un système qui facilite les paiements au sein de la zone EAC. La création de la zone de libre-échange de l’EAC a suscité l’intérêt de partenaires étrangers. La Turquie souhaite négocier avec la Communauté une entente de libre échange et un accord de base pour faciliter les investissements. Du 28 au 30 septembre 2010 à Dar es Salaam, la capitale de la Tanzanie, se tiendra un forum d’affaires entre la Turquie et l’EAC. (L.M.) (Agence Fides 2/7/2010 ; 21 lignes, 303 mots)