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Nairobi (Agence Fides) – Les femmes ont été appelées à aider l’Église pour la construction de la paix et de la réconciliation dans les familles. “Votre importance dans le cadre familial vous rend les personnes plus qualifiées dans le processus de paix et dans la promotion de la réconciliation au niveau familial ; pour ce motif, l’Église devrait profiter de ce don” a déclaré le P. Michael Czerny durant la rencontre générale annuelle pour les femmes “porteuse de paix”, organisé à Nairobi par l’Association of Sisterhoods in Kenya (AOSK), association née en 1962 qui regroupe plus d’une centaine de congrégation religieuse engagée dans le pays africain. Fr. Michael Czerny, jésuite, est le coordinateur de l’African Jesuit AIDS Network (AJAN), qui se trouve à Kangemi, à la périphérie de Nairobi, et qui a été aussi auditeur durant la seconde Assemblée spéciale du Synode des évêques pour l’Afrique, qui a eu lieu à Rome en octobre 2009. Durant la rencontre générale de l’AOSK, il a présenté un rapport sur le thème : “Le synode pour l’Afrique et ses implications sur l’Église en Afrique”. “Nos pères ont fait beaucoup pour le processus de construction de la paix et de la réconciliation – a dit le Père Czerny –, toutefois la réalisation effective dépendera de la contribution de nombreux membres de l’Église, y compris les femmes”. En soulignant que l’Église en Afrique devra “changer” quelques unes des structures existentes pour permettre que certaines questions soulevées soient effectivement réalisées, le P. Czerny a fait remarquer qu’une partie des programmes existants proposés par les femmes pourrait être utilisée pour résoudre également des problématiques présentées au Synode. Cette rencontre annuelle générale, dédiée à “Justice, Paix et Réconciliation” a vu réunies plus de 40 femmes, religieuses et laïques, des différents diocèses du Kenya. (AP) (23/1/2010 Agence Fides ; 21 lignes, 294 mots)
