AFRIQUE/KENYA - Meurtre au Kenya d’un missionnaire irlandais, actif promoteur de différents projets de développement, et qui avait depuis peu ordonné la construction d’une nouvelle église

Nairobi (Agence Fides) – “La mort du Père Jeremiah Roche a suscité une vive émotion dans sa communauté et dans sa terre d’origine, l’Irlande, où les journaux ont souligné son meurtre”, déclare à Fides le Père Cooney, de la Curie Généralice de la Société de St Patrice pour les Missions Extérieures. Le Père Jeremiah Roche a été assassiné dans la nuit du 10 au 11 décembre, par des inconnus qui sont entrés dans sa maison à Kericho, à 250 km de Nairobi. Le corps du missionnaire a été trouvé par des paroissiens alarmés par le fait que le Père Roche ne s’était pas présenté pour célébrer la messe de 6h du matin. Le missionnaire gisait dans son lit, les mains liées, avec des blessures de machette à la tête. Le Premier Ministre irlandais Brian Cowen a demandé aux autorités kenyanes une enquête approfondie sur la mort du Père Roche. Le ministre de l’Extérieur, Micheál Martin s’est mis en contact avec la famille du Père Roche pour présenter les condoléances du gouvernement et offrir assistance. “La mort du Père Roche est un nouveau rappel brutal des menaces auxquelles doivent faire face nos missionnaires et nos ouvriers humanitaires dans le monde” a affirmé le Ministre. Même le président Mary McAleese a envoyé un message de condoléances : “Nous adressons nos pensées et nos prières à la famille du Père Roche devant cette triste disparition”. Le Père Roche prêtait ses services au Kenya, depuis 1968 et depuis peu, il avait proposé une nouvelle église. “Le Père Roche avait promu divers projets de développement, grâce aussi à son activité incessante de recherche de fonds, qui était financée par sa famille. Quand il allait trouver ses 10 frères et sœurs, ainsi que ses neveux qui vivent en Irlande ou aux États-Unis, le Père Roche ne revenait jamais les mains vides”, déclare le Père Cooney à Fides. “Probablement certains jeunes du coin, comme l’a raconté le commandant de la police locale qui était un bon ami du Père Roche, auront imaginé que le missionnaire possédait quelque trésor et ils se sont introduits chez lui pour le voler, et ça c’est fini tragiquement”. (L.M.) (Agence Fides 12/12/2009 ; 24 lignes, 356 mots)