AFRIQUE/KENYA - Déclaration sur la prochaine visite du Pape au terme de l’Assemblée plénière de la Conférence épiscopale

lundi, 9 novembre 2015 evangélisation   evêques  

Le Pape François

Nairobi (Agence Fides) – « La visite du Saint-Père nous offre l’opportunité de réfléchir sur les valeurs qui sont à la base de notre nation, pour lesquelles nos parents ont lutté et sacrifié leurs vies » affirment les Evêques du Kenya dans une déclaration envoyée à l’Agence Fides au terme de leur Assemblée plénière.
« Réfléchissons sur les valeurs du dur labeur et de l’honnêteté, de l’intégrité et de la responsabilité, de l’unité nationale et du respect de la loi » invitent les Evêques qui condamnent « la plaie purulente de la corruption, l’accentuation des saccages des caisses publiques de la part de ceux auxquelles les ressources publiques sont confiées ».
Un autre danger duquel il convient de se garder sont les violences communautaires. Il faut en outre, continuent les Evêques, « restaurer des standards élevés au sein de notre système éducatif, standards basés sur l’honnêteté et la vérité ».
En ce qui concerne la visite que le Pape effectuera au Kenya du 25 au 27 novembre, les Evêques rappellent que « le Pape François vient dans notre pays en tant que Chef de l’Etat du Vatican et Chef visible de l’Eglise catholique ». « C’est le bon moment pour évaluer et définir clairement au niveau législatif le rapport entre l’Eglise et l’Etat au Kenya. Du moment que chacun a son propre rôle dans la société, il faut comprendre quelles sont les sphères et les compétences distinctes dont chacun d’eux dispose et reconnaître, affirmer et protéger les rôles complémentaires de l’Etat et de l’Eglise. L’Etat doit respecter l’autonomie de l’Eglise et concéder dans le même temps à l’Eglise les conditions nécessaires en vue de ses œuvres missionnaires et caritatives ».
« De son côté, l’Eglise – poursuivent les Evêques – consciente de sa mission et de son mandat divin (…) s’engage à être fidèle à la nature de sa vocation et à jouer le rôle prophétique de conscience morale de la nation ». (L.M.) (Agence Fides 09/11/2015)


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