Fides News - French (Standard)https://fides.org/Les Dépêches de l'Agence FidesfrLes contenus du site sont publiés sous licence Creative Commons.ASIE/BAHREÏN - Mgr Berardi : le Pape Léon XIV, signe d'espérance et de communion qui renforce notre unité avec l'Église universellehttps://fides.org/fr/news/76350-ASIE_BAHREIN_Mgr_Berardi_le_Pape_Leon_XIV_signe_d_esperance_et_de_communion_qui_renforce_notre_unite_avec_l_Eglise_universellehttps://fides.org/fr/news/76350-ASIE_BAHREIN_Mgr_Berardi_le_Pape_Leon_XIV_signe_d_esperance_et_de_communion_qui_renforce_notre_unite_avec_l_Eglise_universelleManama – « Pour l'Église dans la péninsule arabique, ce moment apporte un encouragement renouvelé alors que nous continuons à vivre et à témoigner de l'Évangile, souvent dans le silence ou dans la clandestinité ». Tels sont les mots exprimés par le Vicaire apostolique d'Arabie du Nord, Mgr Aldo Berardi, O.SS.T., à l'annonce de l'élection au pontificat pontifical du Pape Léon XIV, le 8 mai dernier.<br />« Au milieu de nos réalités uniques, l'élection du Saint-Père est un signe d'espoir et de communion, qui renforce notre unité avec l'Église universelle. Son appel à la paix, au dialogue et à la rencontre – poursuit Berardi – résonne profondément dans nos cœurs, surtout dans cette région où ces valeurs ne sont pas seulement souhaitées, mais vitales. Nous sommes unis au Saint-Père dans sa mission de construire des ponts, de promouvoir la réconciliation, d'invoquer le dialogue et de proclamer l'Évangile jusqu'aux confins de la terre. Nous réaffirmons notre engagement à être un signe vivant de communion, en contribuant à la mission universelle de l'Église depuis notre vicariat au cœur de la péninsule arabique. »<br />« Dans l'élection du Pape Léon XIV, nous affirmons l'action douce et puissante du Saint-Esprit, qui continue de guider l'Église à travers des temps de renouveau et de mission. Ce moment est vraiment une grâce profonde pour le peuple de Dieu, qui nous rappelle que le Christ reste toujours fidèle à sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » . Que Notre-Dame d'Arabie, Étoile de la Nouvelle Évangélisation, intercède pour lui, pour l'Église et pour tous les peuples de Dieu », conclut le Vicaire apostolique.<br /> <br />Tue, 13 May 2025 20:15:32 +0200ASIE/PHILIPPINES - Rodrigo Duterte est à nouveau maire de Davaohttps://fides.org/fr/news/76351-ASIE_PHILIPPINES_Rodrigo_Duterte_est_a_nouveau_maire_de_Davaohttps://fides.org/fr/news/76351-ASIE_PHILIPPINES_Rodrigo_Duterte_est_a_nouveau_maire_de_DavaoDavao - Rodrigo Duterte, l'ancien président des Philippines, accusé de crimes contre l'humanité et jugé devant la Cour pénale internationale, a repris ses fonctions de maire de Davao, la ville de l'île de Mindanao où il a commencé son ascension politique et où il a déjà été maire pendant plus de 20 ans, avant d'être élu président du pays en 2016. Après le vote d'hier, 12 mai - les élections de mi-mandat concernent aux Philippines la Chambre des députés, une partie du Sénat et les administrations locales - aujourd'hui, 13 mai, Duterte a été officiellement proclamé vainqueur par le Conseil électoral de Davao, obtenant une majorité écrasante : plus de 660 000 voix contre 80 000 pour son adversaire Karlo Nograles, qui est d'ailleurs son ancien porte-parole.<br />Le poste de maire sera la première fonction occupée par Duterte après la fin de son mandat présidentiel et sera son quatrième mandat en tant que maire de Davao. Auparavant, il avait occupé cette fonction de février 1988 à juin 1998, de juillet 2001 à juin 2010, puis de juillet 2013 à juin 2016. La famille Duterte occupe cette fonction depuis 34 ans, les fils de Duterte lui ayant succédé. Aujourd'hui, son fils, Sebastian Duterte, a été élu maire adjoint. Le fils de Duterte est entré en politique en 2019, a été maire de 2022 à 2025, remplaçant sa sœur Sara, candidate puis élue à la vice-présidence des Philippines, fonction qu'elle occupe toujours.<br />Les élections de mi-mandat s'avèrent cruciales pour la famille Duterte, qui consolide son contrôle sur la ville de Davao pour les trois prochaines années.<br />L'affaire de l'arrestation de Duterte en mars a été considérée comme un facteur susceptible d'avoir un impact négatif ou positif sur l'image de la famille. La victoire de Duterte témoigne de la popularité persistante de Duterte auprès du peuple philippin, tant au niveau local que national. Il convient de noter qu'au moins cinq candidats soutenus par la dynastie Duterte sont en lice pour 12 sièges au Sénat et, selon les premières projections, ils semblent avoir des chances de l'emporter.<br />Le résultat du Sénat sera déterminant pour l'avenir de la vice-présidente Sara Duterte, contre laquelle la Chambre basse du Parlement a approuvé la procédure de destitution pour une série d'accusations, telles que l'utilisation abusive de fonds publics et la conspiration en vue d'assassiner le président Ferdinand Marcos.<br />Le Sénat, lors d'un vote prévu en juillet prochain, sera appelé à confirmer ou à rejeter la procédure de mise en accusation. Sara Duterte est considérée comme une candidate sérieuse pour la course à la présidence de 2028, mais si le Sénat confirme l'accusation, elle sera définitivement interdite d'exercer toute fonction publique.<br />Les résultats officiels des élections de mi-mandat seront connus d'ici une semaine. Le Conseil pastoral paroissial pour le vote responsable, un organisme de contrôle créé au sein de l'Église catholique philippine, qui rend service aux citoyens et à la nation tout entière, est chargé du dépouillement et du contrôle des procédures et de la transparence des opérations de vote et de scrutin.<br /> Tue, 13 May 2025 12:34:50 +0200AFRIQUE/CAMEROUN - « Le père Mbaibarem est toujours aux mains de ses ravisseurs, tandis que les demandes de rançon se succèdent », déclare l'archevêque de Garouahttps://fides.org/fr/news/76349-AFRIQUE_CAMEROUN_Le_pere_Mbaibarem_est_toujours_aux_mains_de_ses_ravisseurs_tandis_que_les_demandes_de_rancon_se_succedent_declare_l_archeveque_de_Garouahttps://fides.org/fr/news/76349-AFRIQUE_CAMEROUN_Le_pere_Mbaibarem_est_toujours_aux_mains_de_ses_ravisseurs_tandis_que_les_demandes_de_rancon_se_succedent_declare_l_archeveque_de_GarouaYaoundé – « Le Père Mbaibarem est toujours entre les mains de ses ravisseurs. De temps en temps, ces derniers contactent certaines personnes sur place pour demander une rançon en échange de sa libération », a déclaré à l'Agence Fides Mgr Faustin Ambassa Ndjodo, archevêque de Garoua, dans le nord du Cameroun, où le père Valentin Mbaibarem, curé de l'église Saint-Jean-Baptiste à Madingring, a été enlevé le 7 mai dernier. Le prêtre a été capturé sur la route entre Guidjiba et Tcholliré.<br />« La route Guidjba-Tcholliré est une zone à risque car il y a eu plusieurs cas d'enlèvements à des fins d'extorsion de personnes qui l'empruntaient, mais c'est la première fois qu'un prêtre est enlevé sur cette route », explique Mgr Ambassa Ndjodo. Depuis des années, le nord du Cameroun est en proie au phénomène des enlèvements .<br />Selon les journaux locaux, quelques jours avant l'enlèvement du père Mbaibarem, plusieurs enseignants avaient été pris en otage sur cette route.<br />La gendarmerie a lancé des opérations de ratissage dans la zone, qui ont permis la libération d'un otage qui avait été enlevé dans un village près de Garoua le 10 mai.<br />En signe de solidarité et de soutien spirituel, l'archevêque a demandé à toutes les paroisses de l'archidiocèse d'offrir une intention de prière spéciale pour le père Mbaibarem le dimanche 11 mai. Il a également demandé l'intercession de la Vierge Marie pour la libération rapide du prêtre. <br />Tue, 13 May 2025 11:27:19 +0200ASIE/ÉMIRATS ARABES - Mgr Martinelli : confions à Notre-Dame d'Arabie le Pape Léon, « fils d'immigrés »https://fides.org/fr/news/76347-ASIE_EMIRATS_ARABES_Mgr_Martinelli_confions_a_Notre_Dame_d_Arabie_le_Pape_Leon_fils_d_immigreshttps://fides.org/fr/news/76347-ASIE_EMIRATS_ARABES_Mgr_Martinelli_confions_a_Notre_Dame_d_Arabie_le_Pape_Leon_fils_d_immigresAbu Dhabi - « À Marie, Notre Dame d'Arabie, nous confions le nouveau Pape, Léon XIV ». C'est par ces mots que Mgr Paolo Martinelli, vicaire apostolique d'Arabie méridionale, a conclu son homélie lors de la messe célébrée à Abu Dhabi après l'élection, jeudi 8 mai, du cardinal Robert Francis Prevost comme nouveau évêque de Rome et Successeur de Pierre. <br />Le lendemain, vendredi 9 mai, les messes dans toutes les églises du Vicariat apostolique ont été célébrées avec des intentions de prière spéciales pour le nouveau pape et son ministère.<br />L'évêque Martinelli, franciscain capucin, a présidé la liturgie eucharistique du soir dans la paroisse Saint-Joseph à Abu Dhabi, célébration au cours de laquelle ont été entonnés des hymnes et des chants inspirés de la figure de saint Pierre et du Christ Bon Pasteur. <br />« Après plusieurs jours de deuil suite au décès de notre bien-aimé pape François », a déclaré Mgr Paolo, « le Seigneur nous a donné un nouveau successeur de l'apôtre Pierre : Robert Francis Prevost, qui a pris le nom de Léon XIV ». « Hier soir », a-t-il ajouté, « nous avons tous été émus lorsque nous l'avons vu apparaître à l'écran et adresser ses premières paroles au peuple de Dieu ».<br />Dans sa brève homélie, Mgr Martinelli a rappelé que le Pape Léon, dans ses premières paroles prononcées depuis la loggia centrale de la basilique vaticane, avait salué les fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre avec les paroles du Christ ressuscité : « La paix soit avec vous», ajoutant que « la paix du Christ est une paix désarmée et désarmante, humble et persévérante ». Puis, s'attardant sur certains traits essentiels de la personnalité du nouveau pontife, tels que sa longue expérience missionnaire au Pérou et son appartenance à l'ordre augustinien, Mgr Martinelli, à la tête d'une communauté ecclésiale composée de travailleurs immigrés, a tenu à souligner que le Pape Léon « est fils d'immigrés, et c'est l'une des raisons pour lesquelles nous nous sentons particulièrement proches de lui. Bien qu'il soit né à Chicago, il a des origines italiennes, françaises et espagnoles ». <br />Le Pape Léon, a poursuivi Mgr Martinelli, citant l'homélie prononcée par le nouvel évêque de Rome le vendredi 9 mai lors de la messe dans la chapelle Sixtine, « a dit que nous sommes appelés à porter Jésus aux autres et à l'annoncer. Nous devons en quelque sorte nous mettre de côté pour que Jésus puisse resplendir ; nous sommes appelés à être des signes de sa présence. C'est la voie du témoignage que nous sommes également appelés à suivre dans cette partie du monde ». Il a ensuite rappelé que la devise épiscopale du nouvel évêque de Rome « est une phrase de saint Augustin : In Illo unum uno, qui signifie « En Jésus seul, nous sommes tous un ». Cette belle expression, a ajouté Mgr Martinelli, nous rappelle que, bien que nous soyons nombreux et différents, nous chrétiens sommes unis dans le Christ Jésus, comme l'écrit saint Paul lui-même dans sa lettre aux Éphésiens : « Il nous a donné le lien de la paix : un seul corps et un seul esprit ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous ». <br />Tue, 13 May 2025 11:22:31 +0200ASIE/INDONÉSIE - Les Camilliens inaugurent un nouveau centre social à Kupang, sur l'île de Timorhttps://fides.org/fr/news/76348-ASIE_INDONESIE_Les_Camilliens_inaugurent_un_nouveau_centre_social_a_Kupang_sur_l_ile_de_Timorhttps://fides.org/fr/news/76348-ASIE_INDONESIE_Les_Camilliens_inaugurent_un_nouveau_centre_social_a_Kupang_sur_l_ile_de_TimorKupang – Après plus de quinze ans de présence missionnaire, les religieux camilliens continuent de laisser une empreinte tangible de charité et d'engagement social en Indonésie. Leur travail, inspiré par le charisme de saint Camille de Lellis, patron des malades et des professionnels de santé, s'est concrétisé au fil du temps à travers de nombreuses activités pastorales, sanitaires et éducatives, en particulier en faveur des couches les plus défavorisées de la population.<br />Après la construction du premier centre social Saint Camille à Maumere, sur l'île de Flores, en 2018 , les Camilliens ont inauguré le 10 mai dernier un deuxième centre dans la ville de Kupang, chef-lieu de la province de Nusa Tenggara Oriental, située sur l'île de Timor.<br />L'évêque local, Hironimus Pakaenoni, le gouverneur de la province, Emanuel Melkiades Laka Lena, ainsi que de nombreuses autorités civiles et religieuses ont participé à la cérémonie d'inauguration et ont exprimé leur profonde admiration pour le courage, le dévouement et la clairvoyance des missionnaires camilliens. Leur initiative a été accueillie avec enthousiasme par la population, qui y voit une opportunité concrète de croissance et de soutien, en particulier pour les jeunes.<br />Le centre, réalisé avec le soutien de la Conférence épiscopale italienne et la contribution d'une mosaïque de petits bienfaiteurs, représente une réponse importante aux besoins éducatifs et sociaux de la région. La nouvelle structure dispose de 43 chambres pour accueillir les étudiants, d'une salle de conférence, de plusieurs salles de réunion, d'une salle à manger avec cuisine et d'autres services qui en font un espace idéal pour des réunions, des séminaires et des activités de formation.<br />Avec cette nouvelle œuvre, les Camilliens réaffirment leur engagement à servir non seulement les malades, les pauvres et les nécessiteux à travers les soins de santé, mais aussi les jeunes en leur offrant, outre l'hospitalité, une opportunité de croissance humaine et spirituelle, répondant ainsi aux besoins les plus urgents des communautés locales.<br />Le nouveau Centre social Saint Camille est ainsi appelé à devenir un point de référence pour la communauté locale, un lieu de rencontre et d'espoir où construire ensemble un avenir meilleur.<br /> <br />Tue, 13 May 2025 11:08:10 +0200VATICAN - Le Pape aux journalistes : « Choisissez courageusement une communication de paix »https://fides.org/fr/news/76346-VATICAN_Le_Pape_aux_journalistes_Choisissez_courageusement_une_communication_de_paixhttps://fides.org/fr/news/76346-VATICAN_Le_Pape_aux_journalistes_Choisissez_courageusement_une_communication_de_paixCité du Vatican - « Vous êtes en première ligne pour raconter les conflits et les espoirs de paix, les situations d'injustice et de pauvreté, ainsi que le travail silencieux de tant de personnes pour un monde meilleur. C'est pourquoi je vous demande de choisir avec conscience et courage la voie d'une communication de paix ». Tels sont les mots que le pape Léon XIV a adressés aux représentants des médias du monde entier réunis à Rome pour le conclave.<br /><br />Quelques jours après son élection, c'est aux journalistes que le Souverain Pontife accorde, comme le veut la coutume, sa première audience publique. Plus de 3 000 photographes, rédacteurs et cameramen étaient présents dans la salle Paul VI. « Merci pour cet accueil formidable ! On dit que les applaudissements au début n'ont pas beaucoup d'importance... Si vous êtes encore réveillés à la fin et que vous avez encore envie d'applaudir.. Merci beaucoup ! », a-t-il déclaré en plaisantant, après avoir été accueilli par de longs applaudissements. <br /><br />Après avoir remercié les personnes présentes pour le travail accompli « ce moment, qui est essentiellement un temps de grâce pour l'Église. », Léon XIV a rappelé à chaque journaliste « l'engagement à poursuivre une communication différente, qui ne recherche pas le consensus à tout prix, ne se revêt pas de mots agressifs, n'épouse pas le modèle de la compétition ». D'où l'invitation à « rejeter le paradigme de la guerre » « des mots et des images ».<br /><br />En exprimant « la solidarité de l'Église avec les journalistes emprisonnés pour avoir recherché à rapporter la vérité » et après demandé leur libération, le Souverain Pontife a invité les médias à œuvrer pour que la société puisse sortir « de la confusion des langages sans amour, souvent idéologiques ou partisans. C'est pourquoi votre service, avec les mots que vous utilisez et le style que vous adoptez, est important. En effet, la communication n'est pas seulement la transmission d'informations, mais aussi la création d'une culture, d'environnements humains et numériques qui deviennent des espaces de dialogue et de confrontation». <br /><br />Tout en appelant à « la responsabilité et au discernement » dans l'utilisation de l'intelligence artificielle, à la « responsabilité qui concerne tous, proportionnellement à leur âge et à leur rôle social », l'évêque de Rome a repris les mots écrits par le pape François dans son dernier message pour la Journée mondiale des communications sociales qui sera célébrée le 1er juin : « désarmons la communication de tout préjugé, rancœur, fanatisme et haine ; purifions-la de toute agressivité». « Désarmons les mots et nous contribuerons à désarmer la Terre. Une communication désarmée et désarmante nous permet de partager un regard différent sur le monde et d'agir en cohérence avec notre dignité humaine », a conclu le Pape. Mon, 12 May 2025 19:13:22 +0200OCEANIA/POLYNÉSIE FRANÇAISE - À l'autre bout du monde, au cœur de l'immense Pacifique : Bienvenue au Pape Léon XIVhttps://fides.org/fr/news/76344-OCEANIA_POLYNESIE_FRANCAISE_A_l_autre_bout_du_monde_au_coeur_de_l_immense_Pacifique_Bienvenue_au_Pape_Leon_XIVhttps://fides.org/fr/news/76344-OCEANIA_POLYNESIE_FRANCAISE_A_l_autre_bout_du_monde_au_coeur_de_l_immense_Pacifique_Bienvenue_au_Pape_Leon_XIVpar Sandro Lafranconi*<br /><br />Huahine - Quand, jeudi 8 mai, il était 18h45 en Italie, ici, à l'autre bout du monde, au cœur de l'immense Pacifique, il était 6h45 du matin. Comme d'habitude, j'allume la radio italienne qui me parle de douze heures plus tard. Surpris, je remarque qu'une voix raconte la foule qui se précipite vers la place Saint-Pierre. Je ne comprends pas bien et je me dis que c'est seulement hier soir que j'ai célébré la messe à l'occasion de l'ouverture du conclave... que la rapidité de l'élection serait vraiment inattendue.<br /><br />Puis, grâce à un commentateur, j'apprends que depuis près d'une heure, une fumée dense et longue, incontestablement BLANCHE, s'élève de la cheminée. Sans attendre, j'appelle les îles Raromatai : allumez la radio ou la télévision, courez vite à la cloche de votre église... Je n'ai pas fini de passer mes coups de fil que déjà, à la radio, la voix du doyen des cardinaux annonce un nom et un prénom qui m'étaient inconnus, mais qui sont désormais ceux du Pape Léon XIV.<br /><br />Je me précipite moi aussi vers le clocher de l'église de la Sainte Famille ici à Huahine et je fais retentir une centaine de coups de cloche avant de rentrer chez moi et de chercher sur mon ordinateur une retransmission en direct qui me permettra de voir le visage inconnu de Léon XIV Prevost. Et je me dis qu'avant même que le nouveau pape n'apparaisse à la loggia centrale, nous avions déjà annoncé la nomination du successeur de Pierre au cœur du Pacifique.<br /><br />Quand j'ai reçu la première bénédiction du nouveau pape, alors que la radio diffusait sa voix et que je faisais le signe de croix, une vague d'émotion m'a envahi et je me suis rendu compte que j'avais les yeux humides...<br /><br />À midi, nous nous sommes retrouvés avec quelques paroissiens pour célébrer cet événement exceptionnel. Un nouveau cocktail a vu le jour, que nous avons naturellement baptisé LEON 14 ! <br /><br />*Prêtre de la Société des Missions Africaines <br />Mon, 12 May 2025 14:46:28 +0200AFRIQUE/R.D. CONGO- « Bukavu est une ville laissée à la famine et au désordre » : témoignage depuis la capitale du Sud-Kivuhttps://fides.org/fr/news/76343-AFRIQUE_R_D_CONGO_Bukavu_est_une_ville_laissee_a_la_famine_et_au_desordre_temoignage_depuis_la_capitale_du_Sud_Kivuhttps://fides.org/fr/news/76343-AFRIQUE_R_D_CONGO_Bukavu_est_une_ville_laissee_a_la_famine_et_au_desordre_temoignage_depuis_la_capitale_du_Sud_KivuBukavu – « C'est avec un sentiment de joie et d'espoir pour l'élection du Pape Léon XIV que je suis sortie hier matin dans la ville , et il me semblait que ce sentiment était partagé par les personnes que je rencontrais, malgré une réalité qui n'avait pas changé ». C'est ainsi que commence le récit d'une missionnaire de Bukavu , capitale du Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, conquise le 16 février par les guérilleros du M23 . Depuis lors, la ville vit dans une sorte de limbes, suspendue entre l'absence de services garantis par les institutions étatiques qui ne sont plus présentes et l'insécurité.<br />« Sur un tuyau au bord de la route, un enfant de sept ou huit ans était assis, vêtu de son uniforme scolaire, un cahier sur les genoux. « Pourquoi es-tu dans la rue à cette heure-ci au lieu d'être à l'école ? », lui ai-je demandé. « On m'a renvoyé parce que je n'ai pas payé les frais de scolarité trimestriels. Mon frère est resté, mes parents ont payé pour lui hier, mais ils n'ont pas pu payer pour moi. Je l'attends à la sortie et nous rentrerons ensemble à la maison ». Sa tristesse m'a envahi : « Ce n'est pas ta faute ni celle de tes parents. Les enfants ont le droit d'étudier gratuitement. C'est le pays qui ne va pas... ». Il a acquiescé et j'ai continué mon chemin. <br />En cette période de fermeture persistante des banques et des coopératives, même l'aide humanitaire devient difficile, et combien de personnes faudrait-il aider ? La pauvreté se répand de jour en jour : beaucoup ont perdu leur emploi à cause du pillage des dépôts, du manque d'argent, dans le cas des fonctionnaires, parce qu'ils ont été remplacés par une personne placée par les nouveaux patrons, et parfois pour avoir refusé de se soumettre à leur idéologie...<br />Depuis trois mois, il n'y a plus ni policiers, ni commissariats, ni prison centrale, ni tribunaux, ni juges, ni avocats dans la ville. La loi est dictée par la branche militaire du M23, de manière expéditive. Il y a quelques jours, un pauvre homme qui se rendait à son travail à 7 heures du matin dans les ruelles de son quartier a croisé des hommes armés qui l'ont accusé d'être un voleur et l'ont immédiatement abattu à coups de feu.<br />Parfois, le lac Kivu fait même réapparaître des cadavres inutilement coulés avec des pierres attachées autour du corps. Il n'y a pas d'enquête et souvent, on ne sait pas qui a tué pendant la nuit : un membre du M23 ? Un voleur profitant des armes laissées par les militaires congolais en fuite ? Un ancien détenu, parmi les plus de deux mille libérés juste avant l'arrivée du M23, le 16 février ? Vengeances et règlements de comptes ? Pour éliminer quelqu'un, il suffit de l'accuser d'être un voleur, un militaire ou un membre des Wazalendo... <br />Ou s'agit-il d'un groupe de personnes exaspérées par l'insécurité et la faim ? Les cas de « justice populaire », d'exécutions sommaires, sont en effet nombreux. Exaspérés, sans recours, ils s'emparent d'un ou plusieurs présumés voleurs et les mettent immédiatement à mort. Cela ne décourage pas la répétition de tels faits.<br />Il n'y a pas d'enquête : Bukavu est une ville sans administration, livrée à la famine et au chaos, à la seule conscience survivante de ses habitants. De nombreux véhicules privés et publics ont été réquisitionnés par les occupants, utilisés ou envoyés au Rwanda voisin. Des taxes injustifiées sont imposées sur chaque baluchon qui arrive en ville depuis la campagne à moto ou entassé dans un bus ; des amendes sans raison sont infligées pour des infractions inexistantes. Et on ne voit pas de fruits dans la ville.<br />En cette fin d'année, ce sont les enfants qui souffrent le plus, chassés de l'école, comme si les traumatismes subis pendant des semaines à cause des tirs incessants ne suffisaient pas. Ils sont aussi souvent témoins de violences : qu'est-ce qui est semé dans leur cœur, à un âge où ils devraient rêver de belles choses ?<br />Les gens remplissent les églises, s'accrochent de toutes leurs forces au Dieu en qui ils croient et qu'ils savent à l'écoute des opprimés, mais humainement, ils ne voient aucune issue. Des autorités lointaines qui n'ont même pas un mot de compassion, des grandes puissances qui cherchent leur intérêt, des rencontres qui ressemblent à du théâtre... Les gens en arrivent à dire : qu'ils emportent tous nos minerais, mais qu'ils nous laissent vivre... <br />Être dans l'est du Congo aujourd'hui, c'est comme assister à une longue agonie. Et la ténacité des gens à sourire, leur courage à être solidaires, à se marier, à mettre encore des enfants au monde et à remercier Dieu chaque jour d'être encore là, c'est comme une caresse qui veut faire renaître l'espoir. <br />Aujourd'hui une mère d'une des communautés ecclésiales vivantes, appelées « shrika », qui apportent à tour de rôle de la nourriture à l'hôpital général témoigne:<br />« Hier, c'était le tour de notre shirika pour l'apostolat à l'hôpital. Il y avait suffisamment de nourriture pour les malades et ceux qui les soignaient ; même les infirmières de nuit, le personnel d'entretien et de sécurité en ont bénéficié. Les blessés de guerre, les combattants... sont pris en charge par le CICR et Médecins Sans Frontières. Beaucoup de gens ne savent pas comment payer les frais de soins, donc, même s'ils sont guéris, ils ne peuvent pas quitter l'hôpital. Le groupe a contribué à payer les frais médicaux de certains d'entre eux et les médicaments de ceux qui n'ont pas les moyens... Le nombre de patients diminue, et donc les revenus. Comment approvisionner la pharmacie, payer le personnel et acheter du matériel médical dans une crise comme celle-ci ? C'est un cercle vicieux. Les enfants souffrant de malnutrition sont de plus en plus nombreux, mais tous ont été pris en charge... C'est la multiplication des pains. » <br /><br />Mon, 12 May 2025 14:35:26 +0200ASIE/PAKISTAN - La prière des enfants et le fruit du cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistanhttps://fides.org/fr/news/76345-ASIE_PAKISTAN_La_priere_des_enfants_et_le_fruit_du_cessez_le_feu_entre_l_Inde_et_le_Pakistanhttps://fides.org/fr/news/76345-ASIE_PAKISTAN_La_priere_des_enfants_et_le_fruit_du_cessez_le_feu_entre_l_Inde_et_le_PakistanLahore - « Nous savons que le Seigneur écoute la prière des enfants, qui sont dans son cœur. Et la trêve entre l'Inde et le Pakistan a pour nous une signification toute particulière, car nous la considérons comme le fruit de la prière des enfants », déclare à l'Agence Fides le père Qaisar Feroz, frère capucin et curé de la paroisse Notre-Dame Reine des Anges, à Bhai Pheru, dans la banlieue de Lahore, au Pakistan. <br />Le curé raconte à Fides : « Samedi 10 mai, un groupe d'enfants et de familles s'est réuni devant la grotte et le sanctuaire de Notre-Dame Reine de la Paix, dans notre paroisse de Bhai Pheru. Moi-même, l'autre frère Robinson OFM Cap et les Sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie avons célébré avec la communauté paroissiale un Rosaire pour la paix. Des enfants et des adolescents étaient présents, tandis que les filles du pensionnat Ibne Mariam ont récité des hymnes de paix et des prières dévotionnelles à Marie. À la fin de la prière, nous avons libéré quelques colombes en signe de paix et du désir ardent des enfants, qui tenaient des pancartes disant : « Oui à la paix, non à la guerre ». À la fin de la prière du Rosaire, surprise : nous avons reçu la merveilleuse nouvelle de l'annonce du cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan. Nous espérons maintenant que cela tiendra et qu'une paix juste et durable pourra s'instaurer entre les parties ».<br />Par ailleurs, les paroissiens étaient très effrayés car, selon le père Feroz, « les jours précédents, en raison des escarmouches militaires qui ont traversé la région contestée du Cachemire, une balle a frappé la zone industrielle située sur le territoire de la paroisse Notre-Dame Reine des Anges à Bhai Pheru. C'était un peu comme si la guerre arrivait chez nous. Il y avait une grande appréhension et c'est pourquoi nous avons intensifié nos prières pour la paix », rapporte le père Feroz. <br />Toute l'Église au Pakistan a salué cette trêve. Mgr Samson Shukardin OFM, évêque d'Hyderabad et président de la Conférence épiscopale du Pakistan, a déclaré dans un message public : « Cette avancée significative vers la paix, après les récentes tensions et les affrontements militaires, est une source de grand soulagement et d'espoir pour des millions de personnes dans toute la région ». Les évêques du Pakistan expriment « leur gratitude au Premier ministre Shehbaz Sharif du Pakistan et au Premier ministre Narendra Modi de l'Inde pour avoir choisi la voie du dialogue et de la modération » et « leur profonde gratitude aux médiateurs internationaux, en particulier aux États-Unis et aux autres partenaires mondiaux, pour leur rôle dans la facilitation de ce tournant pacifique ».<br />Les évêques pakistanais rappellent : « Les peuples d'Asie du Sud aspirent depuis longtemps à la paix, à la stabilité et à la coopération. Prions pour que ce cessez-le-feu marque non seulement la fin des hostilités, mais aussi le début d'un nouveau chapitre de compréhension mutuelle, de réconciliation et d'harmonie régionale », assurant leur prière « pour une paix durable et pour le bien commun de tous ».<br />L'archevêque Joseph Arshad, évêque d'Islamabad-Rawalpindi et président de la Commission nationale « Justice et paix » , a ajouté : « Ce cessez-le-feu sert également à rappeler le pouvoir de la diplomatie sur les conflits. Il est essentiel que les deux nations continuent à s'engager dans le dialogue pour régler les questions de longue date et rechercher des solutions durables qui donnent la priorité au bien-être et à la sécurité de leurs peuples. Un avenir pacifique pour la région de l'Asie du Sud commence par la coopération, le dialogue, le respect mutuel et l'engagement en faveur de la paix ». L'église catholique, de part et d'autre de la frontière, espère que l'Inde et le Pakistan « pourront construire des relations plus solides, plus fiables et plus pacifiques, garantissant un avenir meilleur pour tous » et que « l'esprit de justice, de paix, de solidarité et de fraternité prévaudra dans cette région, afin de construire des ponts d'espoir, d'amour et de paix entre les nations ». Mon, 12 May 2025 14:32:11 +0200VATICAN/REGINA CAELI - Léon XIV : Que Jésus offre au monde « le miracle de la paix »https://fides.org/fr/news/76342-VATICAN_REGINA_CAELI_Leon_XIV_Que_Jesus_offre_au_monde_le_miracle_de_la_paixhttps://fides.org/fr/news/76342-VATICAN_REGINA_CAELI_Leon_XIV_Que_Jesus_offre_au_monde_le_miracle_de_la_paixCité du Vatican – Un appel confié à Marie, « Reine de la paix », afin qu'« elle le présente au Seigneur Jésus pour nous obtenir le miracle de la paix ». C'est la supplique avec laquelle le Pape Léon XIV a conclu son bref discours prononcé depuis la loggia centrale de la Basilique Saint-Pierre après le premier Regina Caeli récité après son élection comme Successeur de Pierre. Une brève intervention au cours de laquelle l'évêque de Rome a évoqué les conflits qui déchirent le monde et a répété les paroles prononcées en français par Paul VI dans son célèbre discours à l'ONU, devant les grands de ce monde : « Plus jamais la guerre ! ».<br /><br />Le 8 mai, il y a 80 ans, a déclaré le pape Prevost dans son discours prononcé après la bénédiction, « prenait fin l'immense tragédie de la Seconde Guerre mondiale, qui a causé 60 millions de morts. Dans le contexte dramatique actuel d'une troisième guerre mondiale qui se profile, a poursuivi le Souverain Pontife, reprenant la formule inventée et maintes fois utilisée par le pape François, je m'adresse moi aussi aux grands de ce monde en répétant l'appel toujours d'actualité : plus jamais la guerre ! ».<br /><br />« Je porte dans mon cœur, a poursuivi le pape Léon, les souffrances du peuple ukrainien bien-aimé. Que tout soit fait pour parvenir au plus vite à une paix authentique, juste et durable. Que tous les prisonniers soient libérés et que les enfants puissent retourner dans leurs familles ».<br /><br />L'évêque de Rome s'est ensuite déclaré « profondément attristé » par « ce qui se passe dans la bande de Gaza. Que le feu cesse immédiatement ! Que l'aide humanitaire soit apportée à la population civile épuisée et que tous les otages soient libérés ».<br /><br />Le pape Léon a exprimé sa satisfaction pour « l'annonce du cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan », en espérant « que les prochaines négociations permettront de parvenir rapidement à un accord durable. Mais combien d'autres conflits - a-t-il immédiatement ajouté - y a-t-il dans le monde ! Je confie cet appel sincère à la Reine de la paix afin qu'elle le présente au Seigneur Jésus pour nous obtenir le miracle de la paix ». <br /><br />Enfin, le Pape a adressé ses pensées reconnaissantes aux mères, rappelant qu'« aujourd'hui, en Italie et dans d'autres pays, on célèbre la fête des mères. J'adresse un salut affectueux à toutes les mères, avec une prière pour elles et pour celles qui sont déjà au Ciel ». Sun, 11 May 2025 08:28:07 +0200VATICAN/REGINA CAELI - Le Pape Léon : Jésus guide l'Église, et l'Église a tant besoin de vocationshttps://fides.org/fr/news/76341-VATICAN_REGINA_CAELI_Le_Pape_Leon_Jesus_guide_l_Eglise_et_l_Eglise_a_tant_besoin_de_vocationshttps://fides.org/fr/news/76341-VATICAN_REGINA_CAELI_Le_Pape_Leon_Jesus_guide_l_Eglise_et_l_Eglise_a_tant_besoin_de_vocationsCité du Vatican - « Je tiens pour un don de Dieu que le premier dimanche de mon service comme Évêque de Rome soit celui du Bon Pasteur ». C'est par ces mots de gratitude que le Pape Léon XIV a introduit les brèves réflexions qu'il a prononcées avant d'entonner la prière mariale Regina Caeli, la première qu'il ait partagée en tant que pontife avec la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre qui l'a accueilli avec joie lorsqu'il s'est présenté à la loggia centrale de la basilique vaticane. L'ambiance festive était encore accentuée par la présence sur la place de nombreuses fanfares venues à Rome pour célébrer leur jubilé. Le pape a remercié les pèlerins participant au jubilé des « fanfares et spectacles populaires, car par leur musique et leurs représentations, ils égayent la fête, la fête du Christ Bon Pasteur : oui, c'est Lui qui guide l'Église par son Saint-Esprit ». Mais ses réflexions avant la récitation du Regina Caeli ont été consacrées précisément à la figure du Christ Bon Pasteur et à la prière pour l'épanouissement des vocations au service de l'Église. <br /><br />Le quatrième dimanche de Pâques, a rappelé le pape Léon, « on proclame toujours dans la messe l'Évangile de Jean au chapitre dix, où Jésus se révèle comme le vrai Pasteur, qui connaît et aime ses brebis et donne sa vie pour elles ». Le même dimanche, depuis soixante-deux ans, l'Église « célèbre la Journée mondiale de prière pour les vocations ». <br />Dans l'Évangile, a ajouté le évêque de Rome, Jésus « dit qu'il connaît ses brebis, et que celles-ci écoutent sa voix et le suivent ». Et « comme l'enseigne en effet le pape saint Grégoire le Grand, les personnes « répondent à l'amour de celui qui les aime. Aujourd'hui, frères et sœurs, j'ai donc la joie de prier avec vous et avec tout le peuple de Dieu pour les vocations, en particulier sacerdotales et religieuses. L'Église en a tant besoin ! Et il est important que les jeunes, hommes et femmes, trouvent dans nos communautés accueil, écoute, encouragement dans leur cheminement vocationnel, et qu'ils puissent compter sur des modèles crédibles de don généreux de soi à Dieu et aux frères. ».<br />Le pape Léon a ensuite relancé « à notre heure » l'invitation lancée par le pape François « à accueillir et accompagner les jeunes ». Et s'adressant lui-même aux jeunes, il a ajouté : « N'ayez pas peur ! Acceptez l'invitation de l'Église et du Christ Seigneur ». Sun, 11 May 2025 08:18:24 +0200AFRIQUE/SOUDAN DU SUD - Le coordinateur d'une organisation catholique tué dans une paroisse, la douleur de Mgr Hiiboro Kussalahttps://fides.org/fr/news/76340-AFRIQUE_SOUDAN_DU_SUD_Le_coordinateur_d_une_organisation_catholique_tue_dans_une_paroisse_la_douleur_de_Mgr_Hiiboro_Kussalahttps://fides.org/fr/news/76340-AFRIQUE_SOUDAN_DU_SUD_Le_coordinateur_d_une_organisation_catholique_tue_dans_une_paroisse_la_douleur_de_Mgr_Hiiboro_KussalaTambura – Un nouveau meurtre a bouleversé la paroisse Sainte-Marie Auxiliatrice dans le comté de Tombura, dans l'État d'Equatoria occidentale, l'un des dix États du Soudan du Sud. Selon les médias locaux, Paul Tamania, un jeune homme de la région, coordinateur de l'Organisation catholique pour le développement et la paix , une organisation née au sein du diocèse de Tombura-Yambio, a été tué.<br /><br />Le jeune homme a été abattu par balle alors qu'il se trouvait dans l'enceinte de sa paroisse, le mercredi 8 mai, cinq mois après un autre meurtre, celui du directeur de la chorale paroissiale, survenu le 13 décembre 2024. Les forces de l'ordre locales enquêtent sur cette affaire.<br /><br />Entre-temps, l'évêque de Tombura-Yambio, Barani Eduardo Hiiboro Kussala, a diffusé un message sur la violence de ces actes : « Ces attaques incessantes contre des innocents sont absolument inacceptables, profondément immorales et doivent cesser immédiatement. L'Église n'est pas un champ de bataille, c'est un lieu sacré, un refuge où les gens viennent trouver la paix de Dieu, et non la cruauté des hommes. Qu'un tel sanctuaire soit violé par des actes meurtriers est un péché grave et une blessure pour notre humanité collective ».<br /><br />Tamania, selon des sources locales, était très admiré pour son engagement auprès des jeunes et pour son travail en faveur de la paix dans le comté. Au cours des trois dernières années, la paroisse où il a été tué a également accueilli des milliers de personnes déplacées fuyant les violences qui secouent le Soudan du Sud.<br /><br />« Vous ne servez ni votre peuple ni votre cause ; vous détruisez vos frères. Choisissez la paix. Déposez les armes », a ajouté l'évêque Hiiboro Kussala, qui a conclu son intervention par un appel aux autorités : « Traduisez les coupables en justice. Rétablissez la paix et la sécurité dans cette région. Sauvez votre peuple. Il est de votre devoir solennel de protéger la vie et la dignité de tous les citoyens ». Sat, 10 May 2025 16:09:34 +0200EUROPA/ITALIE - Merci au pape François, bienvenue au pape Léon. L'Assemblée romaine de l'Union Internationale des Supérieures Généraleshttps://fides.org/fr/news/76339-EUROPA_ITALIE_Merci_au_pape_Francois_bienvenue_au_pape_Leon_L_Assemblee_romaine_de_l_Union_Internationale_des_Superieures_Generaleshttps://fides.org/fr/news/76339-EUROPA_ITALIE_Merci_au_pape_Francois_bienvenue_au_pape_Leon_L_Assemblee_romaine_de_l_Union_Internationale_des_Superieures_Generalespar Pascale Rizk<br /><br />Rome – Environ 900 religieuses sont arrivées à Rome de toutes les régions du monde pour participer ensemble, du 5 au 9 mai, à la 23e Assemblée de l'Union Internationale des Supérieures Générales, qui s'est déroulée autour du thème « La vie consacrée : une espérance qui transforme ».<br /><br />Créée le dernier jour du Concile Vatican II, le 8 décembre 1965, l'Union Internationale des Supérieures Générales - organisme qui rassemble les supérieures générales des instituts religieux et des sociétés de vie apostolique féminines - célèbre cette année son 60e anniversaire. À la fin des travaux de l'Assemblée, qui se tient tous les trois ans, les femmes consacrées venues du monde entier ont été les témoins de la conclusion du Conclave et de l'élection du nouveau Pontife, le Pape Léon XIV.<br /><br />Il était 18h09, le jeudi 8 mai, lorsque la salle de l'hôtel Ergife, qui accueillait l'assemblée, a explosé de joie à l'annonce que la « fumée blanche » était sortie de la cheminée du toit du Palais apostolique. Quelques minutes auparavant, Sœur Mary Barron, présidente sortante de l'UISG et membre du Dicastère pour l'Évangélisation , avait rappelé que le 8 mai, l'Église commémore les 19 martyrs d'Algérie, béatifiés à Oran le 8 décembre 2018. Deux d'entre eux, le frère Henri Vergès et sœur Paul-Hélène Saint-Raymond, avaient été assassinés dans la bibliothèque du diocèse d'Alger, dans la casbah, précisément le 8 mai 1994.<br />« Le Pape François était l'ami des pauvres et avait noué des liens d'amitié avec toutes les religions du monde. Il était également humble, lui qui avait choisi l'humilité comme trône et la simplicité comme langage », tel était le message - lu par sœur Barron - envoyé par la communauté musulmane locale à ses consœurs, les Sœurs missionnaires de Notre-Dame des Apôtres qui vivent à Hennaya, en Algérie. Sœur Mary a qualifié ce message de signe « de l'espoir transformateur qu'offre le témoignage authentique du message chrétien ». Le pontificat du pape François, poursuit le message, a été une bouffée d'air frais fragile mais tenace, et il avait un cœur qui écoutait, pas une voix qui imposait. Aujourd'hui, ce n'est pas seulement l'Église qui pleure, mais toute l'humanité.»<br /><br />Le martyre, l'amour du Christ jusqu'à la fin, ainsi que le don de soi pour les pauvres ont été quelques-uns des nombreux thèmes abordés lors de l'assemblée. De l'Amazonie colombienne, en passant par la frontière entre les États-Unis et le Mexique, jusqu'au Myanmar, les supérieures générales ont partagé le travail des sœurs dans les terres souffrantes et les zones de conflit. « La lune ne domine pas, n'aveugle pas, elle accompagne les étoiles, elle habite le ciel de la communion, et c'est précisément pour cela qu'elle devient l'image de l'Église d'aujourd'hui : elle reflète une lumière qui n'est pas la sienne, comme les consacrées qui ne brillent que lorsqu'elles sont orientées vers le Seigneur », a déclaré Sœur Simona Brambilla, missionnaire de la Consolata, récemment confirmée par le pape Léon XIV comme préfète du Dicastère pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, dans son intervention à l'assemblée. La nuit, a ajouté Sœur Simona, « n'est pas seulement l'obscurité. C'est aussi l'espace de la créativité, de l'intuition, de la naissance. Comme dans la nuit de Pâques, c'est le temps des douleurs pour une vie nouvelle, petite, fragile, mais pleine d'espoir. Dans un monde qui craint la nuit, la vie consacrée rappelle que c'est précisément là que Dieu parle, que l'espoir germe, que la prophétie prend forme ».<br /><br /><br />Dans leur déclaration finale, les Supérieures générales du monde ont exprimé leur gratitude pour le dynamisme que le pape François a apporté à la vie consacrée et ont confirmé leur engagement en tant que femmes de paix, qui restent au pied de la croix, qui se tiennent aux frontières, qui veillent dans la nuit ; des femmes qui accompagnent et font grandir des communautés évangéliques et inclusives, et qui, dans la vieillesse et la maladie, continuent d'être des signes d'espérance.Sat, 10 May 2025 11:31:24 +0200AMÉRIQUE/PÉROU - Le directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires péruvien : le Pape Léon XIV, un homme de Dieu voué à la missionhttps://fides.org/fr/news/76338-AMERIQUE_PEROU_Le_directeur_des_OEuvres_Pontificales_Missionnaires_peruvien_le_Pape_Leon_XIV_un_homme_de_Dieu_voue_a_la_missionhttps://fides.org/fr/news/76338-AMERIQUE_PEROU_Le_directeur_des_OEuvres_Pontificales_Missionnaires_peruvien_le_Pape_Leon_XIV_un_homme_de_Dieu_voue_a_la_missionTrujillo – Affection, gratitude et émotion. Tels sont les sentiments qui transparaissent dans les paroles du père José Hipolito Purizaca Sernaque, directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires du Pérou, lorsqu'il parle du nouvel évêque de Rome. « Le Pape Léon XIV, qui a également obtenu la nationalité péruvienne en 2015, raconte le père Purizaca, qui appartient au clergé de l'archidiocèse de Trujillo, a passé de longues périodes de sa vie au Pérou, soit plus de vingt ans au total, toujours en mission, vivant dans les banlieues et embrassant les plus vulnérables. Il aime aussi beaucoup les Œuvres Pontificales Missionnaires . Il les a particulièrement soutenues lorsqu'il était évêque du diocèse de Chiclayo ». <br /><br />À cette époque, raconte aujourd'hui le père José Hipolito, Robert Francis Prevost a également entretenu des relations très étroites avec les garçons et les filles des OPM, appelés « Jeunes sans frontières », qui ont eu l'occasion de partager avec lui de nombreux moments communautaires et célébrations, dont la célébration de Noël en 2014.<br />Le père Purizaca se souvient également de sa participation au Congrès sur l'éducation catholique qui s'est tenu dans l'archidiocèse de Trujillo en 2015, où il était aux côtés de l'évêque Prevost, qui était lui-même conférencier.<br /><br />Plus récemment, le père Purizaca a reçu un message vidéo à l'occasion de l'Assemblée générale du Conseil épiscopal latino-américain en mai 2023, dans lequel l'archevêque Prevost - nommé entre-temps par le pape François Préfet du Dicastère pour les évêques - félicitait les OPM péruviennes pour leurs 91 ans d'existence et remerciait tous ceux qui, avec dévouement, œuvrent au service de l'Église en mission.<br /> <br />« Le nouveau Pontife – souligne le directeur des OPM péruviennes – est reconnu comme un missionnaire, comme une personne qui sait être avec tout le monde et qui unit tout le monde. Partout où il a œuvré comme missionnaire, il est très aimé des laïcs, des prêtres, des religieuses et des évêques. C'est une grande personne, un homme de Dieu ». Sat, 10 May 2025 10:44:31 +0200Missionnaire et fils de saint Augustin, là où bat le cœur du nouvel évêque de Romehttps://fides.org/fr/news/76337-Missionnaire_et_fils_de_saint_Augustin_la_ou_bat_le_coeur_du_nouvel_eveque_de_Romehttps://fides.org/fr/news/76337-Missionnaire_et_fils_de_saint_Augustin_la_ou_bat_le_coeur_du_nouvel_eveque_de_RomeRome - « Je suis un fils de saint Augustin », a déclaré le Pape Léon XVI dans ses premières paroles prononcées depuis la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, devant la foule qui avait accueilli avec joie son élection comme 267e évêque de Rome. Dans d'autres passages de son discours, Léon XIV a rappelé que « nous devons chercher ensemble comment être une Église missionnaire ». En cherchant toujours « à travailler comme des hommes et des femmes fidèles à Jésus-Christ, sans crainte, pour proclamer l'Évangile, pour être missionnaires ». En reconnaissant que « le Christ nous précède » et que « le monde a besoin de sa lumière ».<br /><br />Dans les quelques allusions à sa personne, dès son premier bref discours public, le nouveau Successeur de Pierre a laissé entrevoir deux traits essentiels, deux caractéristiques évocatrices qui ont marqué le parcours de son aventure chrétienne : son appartenance à la famille spirituelle du grand saint évêque d'Hippone, et son immanence à « l'Église en état de mission », exprimée également dans le salut qu'il a voulu adresser en espagnol, dans le même discours, à sa « querida diocesis » de Chiclayo, au Pérou, « où un peuple fidèle a accompagné son évêque ». Deux traits qui, dans la trame existentielle du pape Léon, ont toujours été étroitement liés, et que toute l'Église de Rome pourra peu à peu reconnaître et apprécier tout au long du cheminement entamé avec son nouvel évêque. <br /><br />Fils missionnaire de Saint Augustin<br /><br />Robert Francis Prevost, né le 14 septembre 1955 à Chicago , est entré à l'âge de 22 ans au noviciat de l'Ordre de Saint-Augustin dans la province de Notre-Dame du Bon Conseil, à Saint Louis. Il a prononcé ses vœux solennels le 29 août 1981. Il a étudié à la Catholic Theological Union de Chicago, où il a obtenu un diplôme en théologie. Puis, à l'âge de 27 ans, il a été envoyé par l'Ordre à Rome pour étudier le droit canonique à l'Université Pontificale Saint-Thomas-d'Aquin, des Pères Dominicains. Il a été ordonné prêtre le 19 juin 1982 à Rome par l'archevêque belge Jean Jadot , alors pro-président du Secrétariat pour les non-chrétiens. Il a obtenu sa licence en 1984, puis a été envoyé travailler pendant deux ans dans la mission de Chulucanas, à Piura, au Pérou.<br />En 1987, il a obtenu son doctorat avec une thèse sur le rôle du prieur local de l'Ordre de Saint-Augustin. La même année, il a été élu directeur des vocations et directeur des missions de la province augustinienne « Mère du Bon Conseil » d'Olympia Fields, dans l'Illinois. En 1988, il a été envoyé en mission à Trujillo en tant que directeur du projet de formation commune des aspirants augustins des vicariats de Chulucanas, Iquitos et Apurìmac. Là, dans son travail de missionnaire, il a occupé diverses fonctions au service de son Ordre et de l'Église locale : prieur de communauté , directeur de la formation et enseignant des profès . Dans l'archidiocèse de Trujillo, il a été vicaire judiciaire , professeur de droit canonique, de patristique et de morale au Grand Séminaire « San Carlos e San Marcelo».<br />En 1999, il a été élu prieur provincial de la province « Mère du Bon Conseil » » . Après deux ans et demi, le Chapitre général ordinaire l'a élu prieur général, ministère que l'Ordre lui a confié à nouveau lors du Chapitre général ordinaire de 2007. En octobre 2013, il est retourné dans sa province à Chicago pour être enseignant des profès et vicaire provincial. Puis, le 3 novembre 2014, le Pape François l'a nommé administrateur apostolique du diocèse de Chiclayo, au Pérou, lui conférant la dignité épiscopale comme évêque titulaire du diocèse de Sufar. Il a été ordonné évêque le 12 décembre, fête de Notre-Dame de Guadalupe, dans la cathédrale de son diocèse.<br />Le Pape François l'avait nommé le 30 janvier 2023 préfet du Dicastère pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, lui attribuant le titre de l'église suburbicaire d'Albano.<br />Le pape François l'avait également créé cardinal lors du consistoire du 30 septembre 2023, avec le titre de la diaconie de Sainte-Monique, mère de saint Augustin. Agence Fides 9/5/2025)<br />Fri, 09 May 2025 15:33:40 +0200VATICAN - Première homélie du Pape Léon XIV : « Disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu'Il soit connu et glorifié »https://fides.org/fr/news/76336-VATICAN_Premiere_homelie_du_Pape_Leon_XIV_Disparaitre_pour_que_le_Christ_demeure_se_faire_petit_pour_qu_Il_soit_connu_et_glorifiehttps://fides.org/fr/news/76336-VATICAN_Premiere_homelie_du_Pape_Leon_XIV_Disparaitre_pour_que_le_Christ_demeure_se_faire_petit_pour_qu_Il_soit_connu_et_glorifieCité du Vatican – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la première homélie prononcée par le Pape Léon XIV lors de sa première messe en tant que Souverain Pontife. La célébration a eu lieu dans la Chapelle Sixtine, au lendemain de son élection. Le nouveau évêque de Rome a concélébré avec les cardinaux électeurs entrés en conclave et le doyen du Collège cardinalice, le cardinal Giovanni Battista Re.<br /><br />[Paroles improvisées en anglais] Je commencerai par quelques mots en anglais, puis je poursuivrai en italien. Le psaume responsorial dit : « Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ». Certainement pas seulement avec moi, mais avec nous tous. Frères cardinaux, alors que nous célébrons cette messe, je vous invite à reconnaître les merveilles que le Seigneur a accomplies, les bénédictions que le Seigneur continue de répandre sur chacun de nous. Vous m'avez appelé à porter la croix du ministère pétrinien, j'ai été béni par cette mission, mais je sais que je peux compter sur chacun de vous pour cheminer ensemble. Marchez avec moi alors que nous continuons à être l'Église, une communauté d'amis de Jésus. En tant que croyants, continuons à annoncer l'Évangile pour dire : [début de l'homélie en italien]<br /><br />« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » . Par ces paroles, Pierre, interrogé avec les autres disciples par le Maître sur la foi qu'il a en Lui, exprime en synthèse le patrimoine que l'Église, à travers la succession apostolique, garde, approfondit et transmet depuis deux mille ans. Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, c'est-à-dire l'unique Sauveur et le révélateur du visage du Père. <br />En Lui, Dieu, pour se faire proche et accessible aux hommes, s'est révélé à nous dans les yeux confiants d'un enfant, dans l'esprit éveillé d'un adolescent, dans les traits mûrs d'un homme , jusqu'à apparaître aux siens, après sa résurrection, dans son corps glorieux. Il nous a ainsi montré un modèle d'humanité sainte que nous pouvons tous imiter, avec la promesse d'une destinée éternelle qui dépasse toutes nos limites et toutes nos capacités. <br />Dans sa réponse, Pierre saisit ces deux aspects : le don de Dieu et le chemin à parcourir pour se laisser transformer, dimensions indissociables du salut, confiées à l'Église afin qu'elle les annonce pour le bien du genre humain. Confiés à nous, choisis par Lui avant même que nous ayons été formés dans le sein de notre mère , régénérés dans l'eau du Baptême et, au-delà de nos limites et sans aucun mérite de notre part, conduits ici et envoyés d'ici, afin que l'Évangile soit annoncé à toute créature .<br /> En particulier, Dieu, en m'appelant par votre vote à succéder au Premier des Apôtres, me confie ce trésor afin que, avec son aide, j'en sois le fidèle administrateur au profit de tout le Corps mystique de l'Église, de sorte qu'elle soit toujours plus la ville placée sur la montagne , l'arche du salut qui navigue sur les flots de l'histoire, phare qui éclaire les nuits du monde. Et cela, non pas tant grâce à la magnificence de ses structures ou à la grandeur de ses constructions – comme les édifices dans lesquels nous nous trouvons –, mais à travers la sainteté de ses membres, de ce « peuple que Dieu s'est acquis pour proclamer les œuvres admirables de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » . <br />Cependant, en amont de la conversation où Pierre fait sa profession de foi, il y a aussi une autre question : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » . Ce n'est pas une question anodine, elle touche en effet à un aspect important de notre ministère : la réalité dans laquelle nous vivons, avec ses limites et ses potentialités, ses questions et ses convictions. <br />« Au dire des gens, qui est le Fils de l'homme ?» . En pensant à la scène sur laquelle nous réfléchissons, nous pourrions trouver deux réponses possibles à cette question qui dessinent deux attitudes différentes.<br /> Il y a tout d'abord la réponse du monde. Matthieu souligne que la conversation entre Jésus et ses disciples sur son identité se déroule dans la belle ville de Césarée de Philippe, riche en palais luxueux, nichée dans un cadre naturel enchanteur, au pied de l'Hermon, mais aussi siège de cercles de pouvoir cruels et théâtre de trahisons et d'infidélités. Cette image nous parle d'un monde qui considère Jésus comme une personne totalement insignifiante, tout au plus un personnage curieux, qui peut susciter l'émerveillement par sa manière inhabituelle de parler et d'agir. Ainsi, lorsque sa présence deviendra gênante en raison de son exigence d'honnêteté et de moralité, ce « monde » n'hésitera pas à le rejeter et à l'éliminer.<br /> Il y a ensuite une autre réponse possible à la question de Jésus : celle du peuple. Pour lui, le Nazaréen n'est pas un « charlatan » : c'est un homme droit, courageux, qui parle bien et dit des choses justes, comme d'autres grands prophètes de l'histoire d'Israël. C'est pourquoi il le suit, du moins tant qu'il peut le faire sans trop de risques ni d'inconvénients. Mais ce n'est qu'un homme, et donc, au moment du danger, lors de la Passion, il l'abandonne et s'en va, déçu. <br />Ce qui frappe dans ces deux attitudes, c'est leur actualité. Elles incarnent en effet des idées que l'on pourrait facilement retrouver – peut-être exprimées dans un langage différent, mais identiques dans leur substance – dans la bouche de nombreux hommes et femmes de notre temps.<br />Aujourd'hui encore, nombreux sont les contextes où la foi chrétienne est considérée comme absurde, réservée aux personnes faibles et peu intelligentes ; des contextes où on lui préfère d'autres certitudes, comme la technologie, l'argent, le succès, le pouvoir, le plaisir.<br />Il s'agit d'environnements où il n'est pas facile de témoigner et d'annoncer l'Évangile, et où ceux qui croient sont ridiculisés, persécutés, méprisés ou, au mieux, tolérés et pris en pitié. Et pourtant, c'est précisément pour cette raison que la mission est urgente en ces lieux, car le manque de foi entraîne souvent des drames tels que la perte du sens de la vie, l'oubli de la miséricorde, la violation de la dignité de la personne sous ses formes les plus dramatiques, la crise de la famille et tant d'autres blessures dont notre société souffre considérablement.<br />Aujourd'hui encore, il existe des contextes où Jésus, bien qu'apprécié en tant qu'homme, est réduit à une sorte de leader charismatique ou de super-homme, et cela non seulement chez les non- croyants, mais aussi chez nombre de baptisés qui finissent ainsi par vivre, à ce niveau, dans un athéisme de fait. <br />Tel est le monde qui nous est confié, dans lequel, comme nous l'a enseigné à maintes reprises le Pape François, nous sommes appelés à témoigner de la foi joyeuse en Jésus Sauveur. C'est pourquoi, pour nous aussi, il est essentiel de répéter : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » .<br /> Il est essentiel de le faire avant tout dans notre relation personnelle avec Lui, dans l'engagement d'un chemin quotidien de conversion. Mais aussi, en tant qu'Église, en vivant ensemble notre appartenance au Seigneur et en apportant à tous la Bonne Nouvelle . <br />Je le dis tout d'abord pour moi-même, en tant que Successeur de Pierre, alors que je commence ma mission d'Évêque de l’Église qui est à Rome, appelée à présider dans la charité l'Église universelle, selon la célèbre expression de S. Ignace d’Antioche . Conduit enchaîné vers cette ville, lieu de son sacrifice imminent, il écrivait aux chrétiens qui s'y trouvaient : « Alors je serai vraiment disciple de Jésus-Christ, quand le monde ne verra plus mon corps » . Il faisait référence au fait d'être dévoré par les bêtes sauvages dans le cirque – et c'est ce qui arriva –, mais ses paroles renvoient de manière plus générale à un engagement inconditionnel pour quiconque exerce un ministère d'autorité dans l'Église : disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu'Il soit connu et glorifié , se dépenser jusqu'au bout pour que personne ne manque l'occasion de Le connaître et de L'aimer.<br /><br />Que Dieu m'accorde cette grâce, aujourd'hui et toujours, avec l'aide de la très tendre intercession de Marie, Mère de l'Église. <br />Fri, 09 May 2025 15:27:06 +0200ASIE/INDE - « Avant chaque rencontre et chaque activité pastorale, il passait beaucoup de temps en adoration eucharistique » : les Augustins se souviennent du Prieur Prevost en Indehttps://fides.org/fr/news/76334-ASIE_INDE_Avant_chaque_rencontre_et_chaque_activite_pastorale_il_passait_beaucoup_de_temps_en_adoration_eucharistique_les_Augustins_se_souviennent_du_Prieur_Prevost_en_Indehttps://fides.org/fr/news/76334-ASIE_INDE_Avant_chaque_rencontre_et_chaque_activite_pastorale_il_passait_beaucoup_de_temps_en_adoration_eucharistique_les_Augustins_se_souviennent_du_Prieur_Prevost_en_IndeNew Delhi - « Le Pape Léon XIV est rappelé en Inde avec chaleur et bienveillance : ayant visité deux fois notre pays en tant que Prieur général des Pères Augustins, il est rappelé comme un homme simple, qui a su s'adapter aux conditions locales, comme un homme d'écoute et de dialogue, un homme de profonde spiritualité et de relations humaines profondes. Tout le monde a été particulièrement frappé par le fait qu'il passait de longues heures en adoration eucharistique silencieuse », déclare à l'Agence Fides le père Stephen Alathara, vice-secrétaire général de la Conférence des évêques latins de l'Inde, directeur fondateur de « Communio », initiative de la Conférence des évêques de rite latin de l'Inde pour aider les diocèses et les congrégations religieuses dans les zones rurales.<br />Le père Alathara se souvient des deux visites du père Prevost pendant son mandat de prieur général de l'Ordre de Saint-Augustin : « Lors de ses voyages en 2004 et 2006, il s'est rendu dans différentes communautés augustiniennes du Kerala et du Tamil Nadu, laissant une impression de profonde spiritualité à ceux qu'il a rencontrés ».<br />Lors de sa première visite en 2004, il a séjourné pendant plus d'une semaine dans les maisons augustiniennes de Mariyapuram à Aluva, dans l'archidiocèse de Verapoly, et à Edakochi, dans le diocèse de Cochin, toutes deux situées dans l'État indien du Kerala, dans le sud de l'Inde. « Il a célébré la messe dans la paroisse Maria Regina Aiuto dei Cristiani à Mariyapuram et dans le sanctuaire de Saint-Antoine à Edakochi. Ce furent deux célébrations très intenses, imprégnées de foi et d'espoir », se souviennent les fidèles. Le 22 avril 2004, il a notamment concélébré la messe d'ordination sacerdotale de six diacres augustins avec l'archevêque de Verapoly de l'époque, feu Mgr Daniel Acharuparambil, dans l'église Saint-François-Xavier à Kathrikadavu, Kaloor. « Ses gestes d'accueil et de charité fraternelle envers les nouveaux frères sont gravés dans le cœur de tous », rapporte le père Alathara.<br />Sa deuxième visite eut lieu en octobre 2006, lorsqu'il retourna à la maison augustinienne de Mariyapuram pour participer à la rencontre Asie-Pacifique organisée par l'Ordre de Saint Augustin. « Au cours de ce voyage, bien qu'il ait dû traiter des questions importantes pour l'Ordre dans sa mission en Asie, il a trouvé le temps de visiter l'école Shenbagam de Pollachi, gérée par les Pères Augustins dans le diocèse de Coimbatore, au Tamil Nadu, où il a rencontré des enfants et des adolescents . Il a ensuite visité la paroisse Saint-Thomas à Thalapuzha, propriété de l'archidiocèse de Calicut, au Kerala, où il a célébré la messe ». Le père Alathara note: « Ce sont tous des gestes qui révèlent sa profondeur humaine et pastorale, son désir , tout missionnaire, d'être toujours en contact avec la réalité, avec les personnes des communautés : c'est ainsi que nous nous souvenons de lui et nous espérons l'accueillir à nouveau en Inde en tant que Léon XIV ». <br />Ses confrères augustins indiens se souviennent ainsi de lui : « Quand il était ici, c'était une personne incroyablement simple, les pieds sur terre et toujours prête à s'adapter aux difficultés », dit le père Jacob Mullassery, OSA, qui a accompagné le prieur prévôt lors de ses deux visites. « Il n'a jamais demandé de traitement spécial. Il voyageait avec nous et n'hésitait pas à séjourner dans des chambres modestes, avec des services essentiels. Son humilité nous a profondément touchés ».<br />Le père Metro Xavier, OSA, qui a eu plusieurs rencontres personnelles avec l'ancien prieur prévôt, le décrit comme « un homme profondément spirituel ». Il ajoute : « Avant chaque rencontre et chaque activité pastorale, il passait longuement en adoration eucharistique silencieuse. Il manifestait toujours un amour profond pour l'Église et une grande révérence pour son magistère. Sa vie spirituelle était un exemple pour nous : elle était enracinée dans la prière et la simplicité ».<br />Le père Wilson Injerappu, OSA, vicaire régional de l'Ordre des Augustins en Inde, exprime aujourd'hui sa joie et son espoir : « Nous sommes remplis d'une immense joie et d'allégresse. Avoir un confrère augustin comme pape est une grande bénédiction pour nous. Cela nous rappelle également notre responsabilité de prier sans cesse pour lui et de soutenir sa mission par nos prières ».<br /> Fri, 09 May 2025 15:07:47 +0200ASIE/CHINE - Les évêques chinois félicitent le Pape Léon XIVhttps://fides.org/fr/news/76333-ASIE_CHINE_Les_eveques_chinois_felicitent_le_Pape_Leon_XIVhttps://fides.org/fr/news/76333-ASIE_CHINE_Les_eveques_chinois_felicitent_le_Pape_Leon_XIVPékin – Les évêques chinois ont envoyé un message de félicitations au pape Léon XIV pour son élection. Comme le rapporte l'agence Xin Hua , l'agence de presse officielle de la République populaire de Chine, « Yi Hui Yi Tuan » - Association patriotique de l'Église catholique chinoise et de la « Conférence épiscopale chinoise » - a envoyé aujourd'hui, vendredi 9 mai 2025, un message de félicitations au nouveau Souverain Pontife. <br /><br />Dès ce matin, les évêques et les prêtres chinois ont inscrit le nom du pape pendant la messe, priant pour lui dans la liturgie eucharistique, comme le veut la tradition.<br /><br />La presse et les réseaux sociaux chinois, catholiques ou non, ont suivi pas à pas le conclave, en assurant une large couverture médiatique et en publiant des reportages depuis la mort de leur pape bien-aimé François et ses funérailles, jusqu'aux premières fumées noires. La fumée blanche est apparue alors qu'il faisait nuit en Chine, mais les catholiques chinois et les internautes, malgré l'heure tardive, sont restés rivés à leurs ordinateurs, tablettes ou smartphones, attendant l'annonce et les premières paroles du nouveau pape. <br /><br />Alors que l'on attendait l'« habemus Papam », un évêque chinois a confié à l'Agence Fides : « Je suis heureux car, dans peu de temps, lors de la messe du matin, je pourrai déjà prononcer le nom du Pape et prier pour le nouveau Souverain Pontife ». Lorsque le nom a été annoncé, un article publié le 6 mai sur WeChat par le père Paul Han a immédiatement fait le tour du web chinois. Dans cet article, le prêtre avait non seulement prédit l'élection du cardinal Robert Francis Prevost, mais aussi le choix éventuel du nom « Léon XIV », accompagné d'une biographie détaillée. <br /><br />Après l'annonce, les messages de félicitations et les prières de remerciement pour l'élection du nouveau pape se sont multipliés, tant sur le web que, justement, lors des premières messes matinales célébrées par les catholiques chinois, qui prient « pour un monde et une Église bénis par Dieu à travers le ministère pastoral du pape Prevost ».<br />Le choix du nom « Léon », un nom qui contient l'histoire mais qui regarde en même temps vers le présent et l'avenir, a été très apprécié par les catholiques chinois.<br /><br />Son service pastoral ne sera pas seulement un service de gouvernement, mais aussi un témoignage de foi, d'amour et de vérité. Le nom de Léon s'inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs : au milieu de la tempête, il veut être celui qui reste ferme sur la barque de Saint Pierre, non seulement en gardant la foi, mais aussi en nous portant vers l'espérance ! <br />Fri, 09 May 2025 15:01:18 +0200AFRIQUE - Le Pape Léon XIV connaît bien l'Afrique où il s'est rendu à plusieurs repriseshttps://fides.org/fr/news/76335-AFRIQUE_Le_Pape_Leon_XIV_connait_bien_l_Afrique_ou_il_s_est_rendu_a_plusieurs_repriseshttps://fides.org/fr/news/76335-AFRIQUE_Le_Pape_Leon_XIV_connait_bien_l_Afrique_ou_il_s_est_rendu_a_plusieurs_reprisesRome – Le Pape Léon XIV connaît bien l'Afrique, ayant visité plusieurs pays africains au cours des dernières années en tant que cardinal Préfet du Dicastère des évêques et surtout en tant que prieur général de l'Ordre de Saint-Augustin .<br />Sa dernière visite au Kenya remonte à 2024. À cette occasion, il a présidé la dédicace de la chapelle de Notre-Dame du Bon Conseil au couvent Saint-Augustin de Karen, dans le comté de Nairobi, le 10 décembre 2024.<br />Dans son discours, le cardinal Robert Francis Prevost avait souligné l'importance de la parole de Dieu et la nécessité pour les fidèles de demeurer en sa présence : « Le Christ est la porte par laquelle nous passons tous pour trouver le salut, la porte de l'Église est ouverte afin que tous puissent trouver une place, que tous soient les bienvenus et fassent partie de cette grande communauté. Nous devons apprendre à ouvrir les portes de nos cœurs dans la charité ». « J'espère que vous êtes tous profondément conscients de l'espoir que vous placez dans l'Église et dans l'Ordre, et que l'Esprit du Seigneur continuera à vous remplir de fidélité pour poursuivre ce grand voyage que nous avons tous entrepris ». Le futur pape Léon XIV avait souligné qu'il s'était rendu plusieurs fois au Kenya et que sa dernière visite dans le pays remontait à 2011.<br />En République démocratique du Congo, les fidèles se souviennent de la visite effectuée en 2009 par le Prieur général de l'Ordre de Saint-Augustin dans la province du Bas-Uele et dans la capitale Kinshasa, où il avait inauguré l'Université augustinienne.<br />L'appel à la paix lancé par le nouveau pape lors de son discours aux fidèles depuis la Loggia delle Benedizioni a été bien accueilli en RDC. « C'est une joie d'entendre les premières paroles du pape, qui reflètent le besoin de paix dans le monde. Et pour nous, Congolais, ce message devrait nous réconforter », a déclaré Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo , dans son message de félicitations pour l'élection du pape Léon XIV.<br />« Nous attendons de lui qu'il continue à suivre le langage du pape François et qu'il accorde une attention particulière à l'instauration d'une paix durable en République démocratique du Congo ».<br />Mgr Marie Fabien Raharilamboniaina, évêque de Morondava et président de la Conférence épiscopale de Madagascar , souligne également que les premiers mots du pape Léon XIV ont été « que la paix soit avec vous ». <br />Fri, 09 May 2025 15:13:38 +0200Léon XIV, Successeur de Pierrehttps://fides.org/fr/news/76332-Leon_XIV_Successeur_de_Pierrehttps://fides.org/fr/news/76332-Leon_XIV_Successeur_de_PierreRome - Le Conclave qui s'est ouvert mercredi 7 mai a élu jeudi 8 mai le Cardinal Robert Francis Prevost 266e Successeur de Pierre. Le nouveau Pape a pris le nom de Léon XIV et, à 19h03, il s'est présenté à la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre pour saluer la foule qui se pressait sur la place Saint-Pierre et la Via della Conciliazione et donner la bénédiction Urbi et Orbi. <br /><br />Nous rapportons ci-dessous les paroles prononcées par le Pape Léon XIV avant de donner la bénédiction :<br /><br />« Que la paix soit avec vous tous !<br /><br />Très chers frères et sœurs, telle est la première salutation du Christ ressuscité, le Bon Pasteur qui a donné sa vie pour le troupeau de Dieu. Moi aussi, je voudrais que ce salut de paix entre dans votre cœur, atteigne vos familles, toutes les personnes, où qu'elles se trouvent, tous les peuples, toute la terre. Que la paix soit avec vous !<br /><br />C'est la paix du Christ ressuscité, une paix désarmée et désarmante, humble et persévérante. Elle vient de Dieu, Dieu qui nous aime tous inconditionnellement.<br /><br />Nous avons encore dans nos oreilles cette voix faible mais toujours courageuse du Pape François qui bénissait Rome ! Le Pape qui bénissait Rome donnait sa bénédiction au monde, au monde entier, en ce matin de Pâques. Permettez-moi de reprendre cette même bénédiction : Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne prévaudra pas ! Nous sommes tous entre les mains de Dieu. Alors, sans crainte, unis main dans la main avec Dieu et entre nous, allons de l'avant. Nous sommes disciples du Christ. Le Christ nous précède. Le monde a besoin de sa lumière. L'humanité a besoin de Lui comme pont pour être rejoint par Dieu et par son amour. Aidez-nous vous aussi, puis aidez-vous les uns les autres à construire des ponts, par le dialogue, par la rencontre, en nous unissant tous pour être un seul peuple toujours en paix. Merci au Pape François !<br /><br />Je tiens également à remercier tous mes frères Cardinaux qui m'ont choisi pour être le Successeur de Pierre et marcher avec vous, en tant qu'Église unie, toujours à la recherche de la paix, de la justice, toujours en essayant de travailler comme des hommes et des femmes fidèles à Jésus-Christ, sans crainte, pour proclamer l'Évangile, pour être missionnaires.<br /><br />Je suis un fils de saint Augustin, augustinien, qui a dit : « Avec vous, je suis chrétien, et pour vous, je suis évêque ». En ce sens, nous pouvons tous marcher ensemble vers la patrie que Dieu nous a préparée.<br /><br />À l'Église de Rome, un salut particulier! [applaudissements] Nous devons chercher ensemble comment être une Église missionnaire, une Église qui construit les ponts, le dialogue, toujours prête à accueillir comme cette place avec les bras ouverts. Tous, tous ceux qui ont besoin de notre charité, de notre présence, de dialogue et d'amour.<br /><br />Et si vous me permettez un mot, je salue tout le monde, en particulier mon cher diocèse de Chiclayo, au Pérou, où un peuple fidèle a accompagné son évêque, a partagé sa foi et a donné beaucoup, beaucoup pour continuer à être une Église fidèle à Jésus-Christ.<br /><br />À vous tous, frères et sœurs de Rome, d'Italie, du monde entier, nous voulons être une Église synodale, une Église qui marche, une Église qui recherche toujours la paix, qui recherche toujours la charité, qui cherche toujours à être proche, en particulier de ceux qui souffrent.<br /><br />Aujourd'hui, c'est le jour de la Supplique à Notre-Dame de Pompéi. Notre Mère Marie veut toujours marcher avec nous, être proche de nous, nous aider par son intercession et son amour.<br /><br />Je voudrais donc prier avec vous. Prions ensemble pour cette nouvelle mission, pour toute l'Église, pour la paix dans le monde et demandons cette grâce spéciale à Marie, notre Mère.<br /><br />Ave Maria...<br /><br />. Fri, 09 May 2025 14:48:13 +0200