ASIE/INDE - Six mille mineurs sauvés de la rue chaque année parmi les milliers qui luttent chaque jour pour leur survie

samedi, 31 mars 2012

Bangalore (Agence Fides) – Des milliers de mineurs luttent chaque jour pour leur survie dans les rues de Bangalore. La situation la plus difficile est celle des fillettes. Souvent rejetées par leurs familles, qui préfèrent avoir des garçons, elles sont parfois victimes d’abus ou contraintes à se prostituer. Grâce au Projet « Bangalore Oniyavra Seva Coota » ou simplement « Bosco », promu par les Salésiens en collaboration avec de nombreux bénévoles laïcs, le projet retire de la rue et offre un avenir à des milliers d’enfants et de jeunes chaque année. Le projet fonctionne depuis plus de 22 ans. Les mineurs dans le besoin sont véritablement nombreux. Dans une note diffusée par l’Agence ANS, le Père Payyamthadathil, actuel Directeur du projet Bosco, indique qu’un garçon sur quatre en Inde se trouve hors du système scolaire et qu’il existe « 50.000 mineurs qui vivent et travaillent dans les rues dans cette seule ville. Il mendient, ramassent des chiffons, se droguent. Ce sont des jeunes orphelins, abandonnés ou qui ont fugué ». Afin d’intercepter les mineurs se trouvant dans le besoin, le projet Bosco surveille directement les lieux à risque tels que les gares ou les marchés populaires. « Nous avons six points de contact à Bangalore. Trois ou quatre membres de l’équipe contrôlent par rotation ces positions 24 heures par jour et sept jours sur sept » explique le Père Payyamthadathil. Le travail de réhabilitation a besoin de la présence de médecins, d’enseignants et d’infirmiers. Mais de nombreux cas se résolvent de manière positive et donnent la force d’aller de l’avant et de poursuivre cette action. Actuellement le projet Bosco compte 8 centres d’accueil pour mineurs, presque tous situés dans la ville de Bangalore, ainsi que 6 avant-postes urbains dans les lieux les plus à risque. Plus de 100 salésiens et animateurs collaborent aux activités qui lui sont liées, permettant ainsi de sauver chaque année environ 6.000 mineurs. (AP) (Agence Fides 31/03/2012)


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