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Lahore (Agence Fides) – « Dans le cadre du cas de Farah Hatim, nous rechercherons la vérité et la justice » : c’est ce que déclare à l’Agence Fides Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre du Pakistan pour les Affaires des Minorités religieuses et responsable de l’Association « All Pakistan Minorities Alliance » engagée dans la défense des minorités religieuses.
Sur le cas de Farah, jeune catholique de 24 ans enlevée et contrainte à contracter un mariage islamique (voir Fides 13/05/2011 et 07/06/2011), est en cours une enquête de la Commission nationale Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Pakistan. L’enquête, indique à Fides la Commission en question, entend établir la vérité des faits et présenter un rapport détaillé sur le cas, rapport qui sera soumis aux autorités ecclésiastiques et civiles. Les enquêtes sont rendues nécessaires de par l’existence de différentes versions à propos de cette affaire, la famille musulmane dans laquelle se trouve désormais Farah continuant à affirmer que la jeune femme a quitté de son plein gré sa famille d’origine. Selon des sources de Fides en revanche, il s’agit d’un cas emblématique de jeune femme chrétienne enlevée et convertie de force. « Nous en enregistrons des dizaines » indique à Fides une religieuse catholique présente au Pendjab.
Une autre source catholique de Fides au Pendjab affirme : « Enlever et convertir les jeunes femmes chrétiennes et appartenant à d’autres minorités religieuses semble être désormais une tactique mise en œuvre pour éliminer les chrétiens et les hindous du Pendjab. Il faut toujours dénoncer de tels cas afin de les porter à l’attention de la communauté internationale. Les problèmes les plus graves sont l’impunité et la collusion des forces de police qui, comme dans le cas de Farah, se refusent d’engager des poursuites contre les coupables. Cette attitude sert de multiplicateur à de tels actes criminels ». (PA) (Agence Fides 08/06/2011)
