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Cité du Vatican (Agence Fides) - “La prière doit être une expression de la foi, sinon ce n'est pas la vraie prière. Si quelqu’un ne croit pas dans la bonté de Dieu, il ne peut pas prier de façon juste. La foi est essentielle en tant qu’elle est la base de la prière. C’est ce qu’ont fait les six nouveaux saints qui sont aujourd’hui proposés à la vénération de l'Eglise universelle”. Ce sont les paroles prononcées par le Pape Benoît XVI, dimanche 17 octobre, au cours de l'Eucharistie comprenant le rite de la canonisation des six bienheureux, qu’il a présidé sur la Place Saint-Pierre. Saint Stanislas Kazimierczyk Soltys, (1433-1489), prêtre de l'Ordre des Chanoines Réguliers de Latran, “était relié à l'Eucharistie par l'amour ardent pour le Christ présent sous les espèces du pain et du vin ; en vivant le mystère de la mort et Résurrection, qui est accompli sans effusion de sang durant la Sainte Messe ; par la pratique de l'amour du prochain, dont la communion est la source et le signe”. Frère André Bessette, (1845-1937) du Québec, au Canada, religieux de la Congrégation de la Sainte Croix, il connu très tôt la souffrance et la pauvreté, qui l'ont amené à se tourner vers Dieu dans la prière et une vie intérieure profonde. “Gardien de l'Ordre de Notre-Dame à Montréal, il a montré une charité sans limites et a essayé de soulager les souffrances de ceux qui venaient se confier à lui”. Mère Candida Maria de Jesus Cipitria e Barriola, (1845-1912), fondatrice de la Congrégation des Filles de Jésus, “ne vécut que pour Dieu”, “ avec des moyens limités elle incita d’autres sœurs à suivre Jésus et à s'engager dans la formation et la promotion de la femme”, spécialement parmi les plus nécessiteux.
Mary of the Cross MacKillop, (1842-1909), fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Saint Joseph du Sacré-Cœur, s’est consacrée à l'éducation des pauvres “sur le terrain difficile et exigeant de l'Australie rurale, inspirant d'autres femmes à la rejoindre dans la première communauté féminine de religieuses dans ce pays. Elle a répondu aux besoins de chaque jeune qui lui fut confié, sans égard à leur statut ou à leur richesse, pourvoyant autant à la formation intellectuelle qu’à celle spirituelle”.
Giulia Salzano, (1846-1929), fondatrice de la Congrégation des Soeurs catéchistes du Sacré-Cœur de Jésus, apôtre de l'éducation chrétienne, “elle compris bien l'importance de la catéchèse dans l'Eglise, et, en unissant la préparation pédagogique à la ferveur spirituelle, elle se dédia au catéchisme avec générosité et intelligence, contribuant ainsi à former des personnes de tous âges et de toute condition sociale”.
Camilla Battista Varano, (1458-1524), religieuse clarisse, “elle témoigna jusqu’au bout de la signification évangélique de la vie, en particulier en persévérant dans la prière”. Elle fut une des protagonistes du mouvement de réforme de la spiritualité féminine franciscaine qui avait l'intention de rétablir pleinement le charisme de Sainte Claire d'Assise. Elle fut à l’origine de nouvelles fondations monastiques et sa vie “totalement immergée dans les profondeurs divines, fut une ascension constante sur le chemin de la perfection, avec un amour héroïque pour Dieu et le prochain”. (SL) (Agence Fides 18/10/2010 ; 38 lignes, 520 mots)
