ASIE/ TERRE SAINTE - "Stop aux manifestations de mépris envers les chrétiens à Jérusalem et à Haïfa"

vendredi, 28 juillet 2023 persécutions  

Jérusalem (Agence Fides) - " Au cours des derniers mois, les attaques contre le clergé chrétien, les églises et les lieux saints ont suscité l'inquiétude de nombreux fidèles chrétiens, en particulier à Jérusalem et à Haïfa ", indique un communiqué envoyé à l'Agence Fides par la Commission Justice et Paix de l'Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte. "Les crachats, les agressions verbales, parfois la violence physique, les actes de vandalisme et les graffitis sur les murs sont le plus souvent le fait de juifs religieux extrémistes ", rapporte Justice et Paix. "Malheureusement, comme par le passé, les forces de l'ordre identifient et arrêtent rarement les auteurs de ces agressions et il est encore plus rare que ces derniers aient à rendre compte de leurs actes."
La dernière provocation en date, selon "Justice et Paix", concerne le monastère Stella Maris, au sommet du Mont Carmel. "Ce site, souligne le communiqué, est visité par des centaines de chrétiens et de croyants d'autres religions, locaux et étrangers, qui respectent le lieu et ses traditions. "Ces dernières semaines, cependant, les disciples juifs religieux du rabbin Eliezer Berland, né à Haïfa, ont envahi à plusieurs reprises ce sanctuaire, prétendant même le posséder", affirme "Justice et Paix" qui rapporte l'inquiétude de "nombreux membres de la communauté chrétienne" qui craignent que l'action "d'une minorité marginale ne déclenche une tendance d'autres groupes plus importants à prendre le contrôle total du site, comme cela s'est déjà produit à Naplouse et à Hébron".
"L'État d'Israël déclare à plusieurs reprises qu'il garantit à tous ses citoyens la liberté de pratiquer la religion", rappelle Justice et Paix. L'État proclame également qu'il protège ses citoyens de la criminalité et du désordre, garantissant la loi et l'ordre. Il est incompréhensible que de telles manifestations de mépris puissent perdurer", déclare "Justice et Paix", regrettant que "la plupart des auteurs soient des jeunes, voire des mineurs".
"Nous savons que nous ne sommes pas seuls dans cet appel", déclare Justice et Paix. Nous remercions les nombreuses personnes qui ont exprimé leur horreur face à ce qui se passe. Nous apprécions le travail des personnes et des organisations de toutes les communautés et religions qui tentent de lutter contre ces manifestations agressives de mépris. Beaucoup disent qu'il s'agit des actes d'une petite minorité marginale ; nous disons que rester silencieux et refuser d'agir encourage cette minorité. L'histoire nous a malheureusement appris que ce qui semble être le comportement scandaleux d'une minorité aujourd'hui peut devenir la pratique acceptée d'une majorité demain, à moins qu'il ne soit dénoncé immédiatement et stoppé à la source", conclut-il. (LM) (Agence Fides 28/7/2023)


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