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Séoul (Agence Fides) - " Arrêtons le massacre de civils innocents au Myanmar " : tel est le titre de la campagne d'action globale promue sur le continent asiatique par un réseau interreligieux qui comprend : la Famille franciscaine et la Commission " Justice et Paix " des Frères mineurs en Corée ; le " Centre de recherche pour la promotion et la solidarité en Corée ", des Pères jésuites ; l'" Action bouddhiste de Corée pour le Myanmar " ; la " Coalition bouddhiste d'Asie pour la démocratie et la justice ".
Comme communiqué à l'Agence Fides, le réseau interreligieux a envoyé une pétition et un appel urgent au Conseil de sécurité de l'ONU et à ses membres - en particulier les États-Unis et la Chine - pour demander une intervention sérieuse et immédiate dans la crise au Myanmar, afin d'arrêter le massacre de civils non armés qui a lieu dans le pays et la violation manifeste et continue des droits humains fondamentaux par l'armée.
Les religieux ont organisé des sit-in pacifiques et des veillées de prière devant les ambassades de Chine et des États-Unis en Corée du Sud, ainsi que d'autres initiatives similaires dans d'autres villes asiatiques. "Le Conseil de sécurité des Nations unies doit adopter immédiatement une résolution sur le Myanmar. Cette pétition demande de toute urgence aux États-Unis et à la Chine, les deux pays les plus puissants, de prendre les mesures appropriées pour arrêter le massacre perpétré par la junte militaire au Myanmar ", peut-on lire dans le texte de la pétition envoyée par la Famille franciscaine de Corée à l'Agence Fides. "Nous exhortons les communautés religieuses et les organisations civiles du monde entier à organiser des manifestations pacifiques et des moments de prière devant les ambassades, les consulats et autres bâtiments publics de la Chine et des États-Unis", peut-on lire.
Parmi les initiatives politiques et diplomatiques possibles de la communauté internationale, le peuple birman a placé ses espoirs dans le récent sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), qui a publié un mémorandum en cinq points demandant.. : l'arrêt immédiat de la violence au Myanmar et l'obligation pour toutes les parties de faire preuve de la plus grande retenue ; un dialogue constructif entre toutes les parties concernées pour rechercher une solution pacifique dans l'intérêt de la population ; la médiation d'un envoyé de la présidence de l'ANASE, avec l'aide du Secrétaire général ; la garantie d'une assistance humanitaire fournie par le Centre de coordination de l'ANASE ; et une visite de l'envoyé spécial et de la délégation de l'ANASE au Myanmar pour rencontrer toutes les parties concernées.
Au Myanmar, on se dit déçu que l'ASEAN n'ait pas réussi à convoquer le nouveau gouvernement d'unité nationale (voir Fides...), créé par les dirigeants civils en opposition à la junte militaire. Le nouveau gouvernement cherche à être reconnu par les institutions internationales comme le véritable représentant du peuple birman. (PA) (Agence Fdies 29/4/2021)
