AMERIQUE/MEXIQUE - Position de l’Eglise locale à propos de l’éventuelle légalisation de la marijuana

Mexico (Agence Fides) – « La drogue est drogue même lorsqu’elle est vendue comme un léger baume médicinal. Les exécrables imitateurs mexicains essaient de suivre les traces des voisins pour mettre sur la table de la « saine démocratie » un débat lugubre, absurde et contre-productif » : c’est ce que l’on peut lire dans l’éditorial de Desde la Fe, hebdomadaire de l’Archidiocèse de Mexico, parvenu à Fides.
A compter du 28 octobre, la Cour Suprême de Justice du Mexique discutera de la légalisation de la marijuana, thème que l’Eglise a proposer de traiter au travers d’une enquête approfondie concernant les problèmes générés par l’usage de marijuana. Face aux différentes campagnes apparues ces jours-ci, l’Archidiocèse de la capitale a proposé un texte très clair sur la position des catholiques à cet égard (voir Fides 21/10/2015).
L’Archidiocèse invite à ouvrir les yeux sur la situation : « Il existe des experts qui croient que le fait d’aller vers la libéralisation de la marijuana est fondamental en vue du renforcement de l’Etat, libre et démocratique, affirmant que cette plante est saine comme une bouteille de vitamines… Ils ont également la prétention de dire que les effets de la violence générée par la guerre contre la drogue pourraient être atténués et créer un Etat libre et sûr… La pauvreté par exemple, représente un détonateur du trafic et de l’usage de drogue et maintenant, on entend déplacer ce débat sur de grandes questions de justice et de bien-être dû aux présumés bénéfices de la plante qui crée une dépendance ».
Le texte de l’éditorial conclut : « La marijuana à but ludique constitue un placebo visant à calmer les plaintes relatives à la destruction sociale dans laquelle nous nous trouvons irrémédiablement. L’Eglise enseigne que cet usage irresponsable de la liberté conduit à des effets opposés à ceux recherchés. On admet que ce qui est illégal pourrait être normal et par suite moral. Dès lors que la drogue serait autorisée, il ne s’agit pas seulement d’un produit mais ce qui est en jeu demeure la vie et le destin des personnes ». (CE) (Agence Fides 27/10/2015)

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