AMERIQUE/BOLIVIE - Un demi-siècle de précieux service au profit des missionnaires pour le Centre missionnaire Maryknoll

jeudi, 15 octobre 2015 animation missionnaire   instruction   instituts missionnaires  
Cinquantième anniversaire du Centre missionnaire M

Cinquantième anniversaire du Centre missionnaire Maryknoll

Cochabamba (Agence Fides) – Le Centre missionnaire Maryknoll fête son demi-siècle d’existence. Mieux connu sous le sigle de CMM, le Centre est né du travail missionnaire des Pères et Frères de Maryknoll qui ont fondé, en 1965, l’Institut de Langues des Pères de Maryknoll, pour préparer les missionnaires à la connaissance des langues espagnole, quechua et aymara. Sur l’élan du renouvellement promu par le Concile Vatican II et par la II° Conférence de l’Episcopat latino-américain de Puebla, l’Institut devint Centre missionnaire Maryknoll, centre de formation missionnaire pour l’Amérique latine. Au cours des années, environ 13.000 prêtres missionnaires, religieux, catholiques et d’autres religions, ainsi que des missionnaires laïcs ont été formés dans ce cadre. La particularité du CMM réside dans le fait que l’enseignement des langues s’accompagne d’une introduction à la réalité socioculturelle de la Bolivie et d’autres pays d’Amérique latine ainsi que d’une formation aux principes de la leadership.
Le Jubilé du CMM a été célébré en présence du Père Raymundo Finch, Supérieur général de la Société pour les Missions étrangères de Maryknoll (MM), du Père José Fedora, Supérieur régional MM, qui se sont unis au Père Dai Kim M.M., actuel Directeur du CMM.
Pour célébrer cet anniversaire, outre les célébrations liturgiques, a été ouvert ces jours-ci un Laboratoire d’écologie intégrale », séminaire représentant un espace de réflexion sur le soin de la maison commune basé sur l’Encyclique Laudato Sì du Pape François. L’événement a vu la participation de 75 personnes qui ont travaillé sur les thèmes de la nourriture avec dignité, de la relation entre le besoin et la simple consommation, du marché religieux et de la spiritualité ancestrale, de la culture des déchets et de la violence générationnelle qui en dérive ainsi que de l’approche théologique au cri des pauvres et au cri de la terre. (CE) (Agence Fides 15/10/2015)


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