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Mexico (Agence Fides) – « La Conférence épiscopale mexicaine (CEM) demande aux fidèles catholiques de défendre les modifications apportées par le Congrès, qui sont désormais en discussion devant les chambres locales, et en particulier tout ce qui concerne la révision constitutionnelle de l’article 24. Dans le cas contraire, le Mexique ne sera pas un pays où existera la liberté et le respect et nous subirons des impositions tout sauf agréables. Il est donc nécessaire de défendre ce droit à la liberté religieuse » : c’est ce que l’on peut lire dans la note envoyée à l’Agence Fides par la Conférence épiscopale mexicaine. Au travers de son Secrétaire exécutif chargé des Relations publiques et institutionnelles, le Père Manuel Corral Martin, la CEM a également manifesté sa critique envers un certain nombre de réalités religieuses qui, à travers la manipulation et la tromperie, cachent la véritable signification de la réforme constitutionnelle de l’article 24, qui concerne justement la liberté religieuse.
Le communiqué des Evêques contient une requête adressée aux législateurs locaux et à l’opinion publique, qui rappelle que « la liberté religieuse est reconnue par la Constitution des pays d’Amérique latine et d’Europe et, bien que le Mexique constitue une exception, tôt ou tard, il devra reconnaître pleinement ce droit dans sa Constitution ». « La réforme ne signifie pas l’octroi d’un privilège » réaffirment les Evêques. « Un Etat authentiquement laïc respecte la liberté de culte de ses ressortissants qui se réunissent sous l’impulsion d’une conviction religieuse… et permet ainsi aux différentes croyances de coexister dans le cadre de la société ». (CE) (Agence Fides 22/06/2012)
