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Bamako (Agence Fides) – « On est dans l’attente de l’arrivée des médiateurs de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique occidentale) prévue pour aujourd’hui. Entre temps, les activités politiques sont suspendues. Nous espérons que leur présence permettra de débloquer les négociations entre les militaires et les partis politiques » déclare à l’Agence Fides le Père Edmond Dembele, Secrétaire de la Conférence épiscopale du Mali.
« La période d’interim de 40 jours s’achèvera dans quatre jours et rien n’est clair pour l’instant en ce qui concerne la poursuite de la période de transition qui devrait porter le Mali hors de la crise déclenchée par le coup d’Etat du 22 mars » rappelle le Père Dembele. Le 22 mai prend fin, en effet, la période de gouvernement ad interim mis en place sur la base de l’accord du 6 avril intervenu entre la junte militaire – qui a pris le pouvoir par le biais du coup d’Etat du 22 mars – et les partis politiques maliens avec la médiation de la CEDEAO. Le Président ad interim est Dioncounda Traoré, qui a nommé comme Premier Ministre Cheick Modibo Diarra (voir Fides 18/05/2012).
Le nord du Mali continue à être entre les mains de différents groupes armés. Le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui conduit la médiation de la CEDEAO, a invité un certain nombre de ses émissaires à prendre contact avec les groupes en question.
Le Ministre des Affaires Etrangères du Burkina Faso a expliqué que le but des entretiens est de parvenir au plus vite à un accord entre le gouvernement de transition et les mouvements armés, accord qui devra préserver l’intégrité du territoire national malien, la sécurité et les droits humains. (L.M.) (Agence Fides 19/05/2012)
