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La Paz (Agence Fides) – L’Eglise catholique en Bolivie invite au dialogue et à éviter de recourir à la violence « face à la vague croissante de protestations sociales existant dans le pays ». En effet, le pays se prépare à vivre une grève des transports publics et des médecins qui durera quant à elle 72 heures à partir d’aujourd’hui, mercredi 9 mai, avec les conséquences prévisibles que cela pourra avoir. Dans le communiqué de la Conférence épiscopale intitulé « Dialogue urgent et responsable » dont une copie est parvenue à l’Agence Fides, on peut lire la requête des Evêques « adressée aux autorités publiques et aux partenaires sociaux, d’éviter tout affrontement ou acte de violence et de reprendre le chemin du dialogue ».
La déclaration intervient à un moment où se vérifie une vague croissante de désordres sociaux en Bolivie, suite à la grève de 48 heures des transports publics qui paralysera différentes villes du pays, dont La Paz, ainsi que cinq autres régions. Le panorama de la tension sociale est par ailleurs aggravé par la grève des médecins et personnels paramédicaux du système sanitaire public. « Nous sommes préoccupés suite aux mesures extrêmes de pression sociale exercées sur de nombreuses personnes qui risquent leur intégrité – affirme le document – dans le cadre d’un conflit qui ne se borne pas au secteur sanitaire, du fait des pertes économiques que subissent les particuliers, les entreprises et les commerçants suite au blocage des routes et des villes et de la situation de malaise vécue par la population ». (CE) (Agence Fides 09/05/2012)
