EUROPE/ESPAGNE - La crise économique et politique est déterminée par l’absence d’évangélisation de ces secteurs

mercredi, 25 avril 2012

Santander (Agence Fides) – De nombreux gouvernements de par le monde ont éliminé l’aide aux pauvres en ce temps de crise économique alors qu’elle devrait constituer « la seule chose à ne pas toucher » : c’est ce que dénonce le Président de la Caritas Internationalis, S.Em. le Cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga, Archevêque de Tegucigalpa (Honduras), dans son intervention à la 41ème Semaine sociale de l’Eglise qui a eu lieu à Santander (Espagne) du 19 au 21 avril, et a été centrée sur la nouvelle évangélisation.
Selon la note parvenue à l’Agence Fides, le Cardinal a affirmé que, contrairement à ceux qui pensent que « la force de l’Evangile s’est perdue » parce que l’Eglise « est trop engagée dans le social », il croit le contraire, à savoir que « nous ne faisons pas suffisamment ». Le Président de la Caritas Internationalis a fourni un exemple : « le manque d’éthique dans le secteur de la finance ou de la politique porte à la corruption à tous les niveaux » ce qui signifie que « c’est justement là que n’est pas encore arrivé l’Evangile ». Pour cette raison, a-t-il souligné, si nous trouvons aujourd’hui la crise « très forte » dans le domaine économique ou politique, cela veut dire que « nous ne nous sommes pas suffisamment préoccupés de l’évangélisation de la politique et des hommes politiques et de l’économie et des économistes ». « Je pense que cela constitue un beau défi pour la nouvelle évangélisation de ces domaines » a-t-il ajouté. Le Cardinal a conclu en encourageant l’action exemplaire de Caritas Espagne, qui, malgré la crise, a augmenté sa contribution cette année encore. (CE) (Agence Fides 25/04/2012)


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