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Brasilia (Agence Fides) – « La garantie de la propriété d’un terrain qu’ils occupent depuis des siècles est un devoir constitutionnel et un engagement éthique et moral » : c’est ainsi que s’est exprimée hier, 17 avril, la Présidence de la Conférence nationale des Evêques du Brésil (CNBB) à propos du procès qui sera instruit devant la Cour Suprême à propos de l’assignation des terres habitées par les indigènes Quilombolas de la part de l’Union fédérale. Le document rappelle que les articles 215 et 216 de la Constitution fédérale assurent aux indigènes le droit à la conservation de leur culture et de leur patrimoine qui est intangible.
La note de la Présidence de la CNBB envoyée à l’Agence Fides est intitulée « A propos de la Communauté Quilombolas » et fait référence à l’histoire du Brésil. « Le Brésil a une dette historique envers la population afro-brésilienne, dont une bonne partie descend des Quilombo. La garantie de la propriété des terres qu’ils occupent depuis des siècles est un devoir constitutionnel et un engagement éthique et moral. Les Quilombolas sont d’une importance vitale pour la structuration de la culture brésilienne. Leur place dans la culture de la terre en vue de la survie et la continuité d’un style de vie original, riche et particulier, est reconnu au niveau mondial ».
« La CNBB, se basant sur le droit constitutionnel (articles 215 et 216), sollicite le respect de ces dispositions de loi qui garantissent la tradition des Quilombolas, liée à la possession et à la propriété de la terre. Les territoires des Quilombolas soutiennent la mémoire culturelle, l’identité ethnique et sont à la base d’une coexistence pour les citoyens » continue le texte.
Les Evêques du Brésil concluent en rappelant la motivation de la déclaration : « Conformément à l’option évangélique et préférentielle pour les pauvres, la CNBB se range, une fois encore, aux côtés des communautés Quilombolas en faveur desquelles elle demande des protections spéciales et la bénédiction de Notre-Dame d’Aparecida, mère de tous les brésiliens. Le document en question est signé par S.Em. le Cardinal Damasceno Assis, Archevêque d’Aparedica et Président de la CNBB. (CE) (Agence Fides 18/04/2012)
