Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927
Damas (Agence Fides) – Sans comprendre ce qui se passe dans leur pays, les enfants syriens se sont transformés en victimes d’un conflit qui a déjà laissé des signes qui se porteront pendant toute la vie et les a contraint à trouver refuge dans les pays limitrophes tels que le Liban. Plus d’un an est passé depuis le début de la révolte contre le régime syrien et à cause des bombardements dans la province d’Homs, plus de 10.000 personnes continuent à chercher un refuge. La majeure partie des réfugiés arrive privée de tout, sans moyens de subsistance et sans rien pour affronter les dépenses que représentent une habitation, l’électricité, la nourriture, les vêtements et les produits pour l’hygiène personnelle. Les aides qu’ils reçoivent réussissent à peine à répondre à leurs besoins primaires, évidemment plus grands dans le cas des enfants qui ont besoin de lait, de sous-vêtements, de vêtements et d’aliments à haut contenu protéinique. Les blessures physiques ne sont pas les seules à marquer les enfants, la violence les frappant également psychologiquement. Selon un pédiatre de l’hôpital de Damas, les adultes peuvent dépasser la peur mais pour les enfants, il n’en est pas de même. Entre temps, en Syrie, les enfants n’échappent pas aux tortures et aux massacres. Récemment, l’UNICEF (Fondes des Nations unies pour l’Enfance) a dénoncé l’assassinat d’enfants très jeunes et de femmes intervenu dans le village de Karm el Zaitun (Homs). Selon les données des Nations unies, depuis un an, plus de 8.000 personnes sont mortes dont des centaines d’enfants sous les coups de la répression gouvernementale alors que le régime continue à inculper les groupes terroristes. (AP) (Agence Fides 21/03/2012)
