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Bogotà (Agence Fides) – Une nouvelle phase du projet Afropaz a débuté en Colombie. Le projet en question est une initiative coordonnée par le Secrétariat national de Pastorale sociale/Caritas et par l’Association nationale des Maires des Communes de descendants d’africains de Colombie (AMUNAFRO), qui se propose de former des cadres d’origine africaine. La communauté des descendants d’africains n’a en effet aucune représentation politique visible au sein des organes de gouvernement et des instances sociales de sorte que nombre de leurs requêtes ne sont pas écoutées voire même connues. Le projet de cette année se développe dans 16 communes du pays : Providencia (San Andrés), Luruaco (Atlántico), San Onofre (Sucre), Turbo et Girardota (Antioquia), María la Baja et Mahates (Bolívar), Villa Rica, Guapi et Puerto Tejada (Cauca), La Tola et Francisco Pizarro (Nariño), Quibdo et Condoto (Choco), Buenaventura (Valle) et Marmato (Caldas). Selon la note envoyée à l’Agence Fides par la Conférence épiscopale de Colombie, environ 4 millions de personnes descendant d’africains sont enregistrés dans le pays. De nombreuses communautés vivent dans la pauvreté, sans que les plus jeunes aient la possibilité de fréquenter l’école, privées d’assistance dans les hôpitaux voire même sans routes d’accès. Bien des fois, ces personnes sont également victimes des conflits armés, du trafic de drogue, de la corruption existant au sein de l’administration et du monde politique. Ceci est l’une des réalités que le projet Afropaz cherche à modifier. Ainsi que l’affirme la responsable de la Commission de promotion sociale et de développement du Secrétariat national de la Pastorale sociale/Caritas, Liliana Zamudio, au cours des années précédentes, le projet est parvenu à créer des organisations sociales, des autorités ethniques et des conseils communaux. (CE) (Agence Fides 15/11/2011)
