AMERIQUE/EL SALVADOR - L’Eglise s’attend à plus d’investissements publics dans les secteurs de la santé et de l’instruction

mardi, 4 octobre 2011

San Salvador (Agence Fides) – L’Eglise catholique au Salvador considère l’éducation comme fondamentale pour le développement d’un pays et, suite à la publication du projet de budget de 2012 à peine présenté par le Ministère des Finances, elle a fait état de sa satisfaction en ce qui concerne l’augmentation des crédits destinés à la santé et à l’instruction. Dans une récente déclaration, S.Exc. Mgr José Luis Escobar Alas, Archevêque de San Salvador, a affirmé que le thème du budget est d’importance fondamentale pour tout le pays et que l’Eglise demeure dans la vigilante attente de son approbation. « Il est important d’en discuter avec une grande liberté, avec la bonne volonté et la collaboration de tous » a ajouté l’Archevêque au cours de l’homélie dominicale. Il a insisté sur le fait qu’au cours des années passées, se sont vérifiées des expériences qui ont conduit à l’adoption tardive du budget, ce qui a eu des conséquences négatives sur la nation. « Nous espérons que maintenant il n’y aura plus de blocages et que les mesures seront prises à temps ». Le budget sera approuvé au plus tard à la fin de l’année et les trois grands défis sont l’instruction, la santé et l’éducation. L’Archevêque a également constaté les difficultés du gouvernement dans son travail dans les domaines sociaux, et en particulier dans ces trois secteurs, prêtant attention à la population la plus pauvre. Mgr Alas espère que les conclusions émises par l’assemblée consultative nationale et proposées par le Conseil national pour l’Education (CNE) dénommée : « l’Education pour un pays sans violence » ne demeureront pas lettre morte. « Nous espérons qu’il ne s’agit pas seulement d’une proposition mais qu’elle sera mise en œuvre afin de résoudre l’un des problèmes les plus graves auxquels nous sommes confrontés » a souligné l’Archevêque. Selon les données de la Police nationale civile (PNC), en 2011, 103 jeunes d’âge scolaire sont morts du fait de la violence. (AP) (Agence Fides 04/10/2011)


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