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Kinshasa (Agence Fides) – Les autorités congolaises ont arrêté une trentaine de personnes faisant partie des forces de sécurité après les deux assauts menés simultanément dimanche 27 février contre la résidence du Président Joseph Kabila dans le quartier de Gombe et contre le camp militaire Kokolo sis à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Selon les sources officielles, les deux groupes d’assaillants étaient constitués d’au moins une centaine d’hommes armés de Kalachnikovs et de lance-roquettes mais également d’arcs et de flèches. Ces hommes seraient arrivées à bord d’un certain nombre d’embarcations de Brazzaville, la capitale de la République du Congo, qui est séparée de Kinshasa par le fleuve Congo. Au cours de la fusillade, une dizaine d’assaillants ont trouvé la mort et une trentaine ont été arrêtés. Selon le quotidien congolais « Le Potentiel », les autorités ont arrêté, entre dimanche 27 et lundi 28 février une trentaine de personnes faisant partie des forces de l’ordre et des forces armées, les accusant d’être impliquées dans le complot.
« Kinshasa est calme – indique à l’Agence Fides une source de l’Eglise à partir de Kinshasa -. Le Ministre des Affaires Etrangères a convoqué les Ambassadeurs pour expliquer que Kinshasa est absolument sûre et qu’il n’existe pas de motifs de crainte ».
Une position qui a été affirmée dans un communiqué publié au terme de la cession extraordinaire du Conseil Suprême de Défense, présidé par le Président Kabila, le 28 février, et reprise par le Ministre des Communications, Lambert Mende, dans le cadre d’un certain nombre d’entretiens accordés aux médias locaux. Les autorités ont cependant annoncé avoir renforcé les mesures de sécurité notamment en vue du début de la campagne électorale pour les élections présidentielles de novembre. L’identité des assaillants n’a pas encore officiellement été établie. (L.M.) (Agence Fides 01/03/2011)
