AMERIQUE/BRESIL - Les évêques réaffirment leur engagement dans le combat pour soutenir la vie face à la décision de la Cour Suprême Fédérale qui permet l’utilisation d’embryons congelés dans les recherches scientifiques

vendredi, 30 mai 2008

Brasilia (Agence Fides) - La Conférence Nationale des évêques du Brésil (CNBB) a publié une Note dans laquelle elle exprime un avis négatif au sujet de la décision de la Cour Suprême Fédérale de permettre l’utilisation, pour les recherches thérapeutiques et scientifiques, d’embryons créés à travers la fécondation in vitro et qui sont congelés depuis trois ans dans des cliniques de la fertilité.
Selon les affirmations des évêques, il ne s’agit pas d’une question religieuse mais de promouvoir et de défendre la vie humaine depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle. “Reconnaître que l’embryon est un être humain depuis le début du cycle de la vie – lit-on dans la Note – signifie également constater son extrême vulnérabilité, chose qui exige l’engagement de tous à l’égard de celui qui est faible, une attention qui doit être garantie par la conduite éthique des scientifiques et des moyens et par une législation opportune nationale et internationale”. Pour les évêques, vu que l’embryon est une vie humaine, selon ce qui est reconnu par l’embryologie et la biologie, ces derniers “ont droit à la protection de l’Etat”. C’est pourquoi “il est déplorable que la Cour Suprême n’ait pas confirmé ce droit, permettant au contraire que des vies humaines à l’état d’embryon soient éliminées”.
La Conférence des évêques rappelle de plus le risque élevé représenté par l’engagement de cellules mères obtenues par des embryons humains, qui entre autres, comme il est reconnu également par l’opinion publique, ne représentent pas un remède pour le soin de nombreux maux. Au contraire, l’alternative la plus vitale pour les recherches scientifiques est l’utilisation de cellules mères adultes, extraites du même patient, choix dont bénéficient déjà plus de 20.000 personnes.
“Nous affirmons à nouveau – continue la Note – que du simple fait de se trouver face à un être humain, ce dernier exige le plein respect de son intégrité et de sa dignité : chaque comportement qui peut constituer une menace ou une offense à des droits fondamentaux de la personne humaine, et le premier de tous est le droit à la vie, est à considérer comme gravement immoral”. Les évêques concluent la Note en répétant l’engagement de la CNBB pour défendre la vie, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle. (RG) (Agence Fides 30/5/2008 ; Lignes : 29; Mots : 391)


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