Bethléem (Agence Fides) – L’afflux des pèlerins et des touristes continue à augmenter à Bethléem, la ville où est né Jésus, raison pour laquelle le Comité présidentiel supérieur pour les questions concernant les Eglises en Palestine a annoncé le 11 novembre d’avoir disposé l’allongement de l’horaire d’ouverture de la Basilique de la Nativité, en le concordant avec les trois réalités ecclésiales qui partagent la gestion de ce Sanctuaire. En vue de l’Avent et des célébrations de Noel, la Basilique de la Nativité pourra être visitée de 05.00 à 20.00. Ramzy Khoury, Président du Comité, a confirmé sur le site Internet de cet organisme que le choix d’allonger l’ouverture de la Basilique est directement liée à l’augmentation conséquente du nombre des pèlerins et des touristes tant locaux que provenant du reste du monde. Selon le site Internet du Patriarcat de Jérusalem des Latins, il s’agit d’un phénomène qui est également prouvé par les longues files de personnes devant attendre jusqu’à deux heures avant d’entrer dans la grotte où, selon la tradition, est né l’Enfant Jésus.
La Basilique fait encore l’objet d’importantes œuvres de restauration, qui devraient se poursuivre jusqu’à l’an prochain.
Bethléem et Jérusalem est – peut-on lire dans un communiqué de presse du Bureau central palestinien de statistique et du Ministère du Tourisme et des Antiquités de septembre dernier – « constituent les principales destinations saintes pour les touristes qui viennent en Palestine ». Au cours du premier semestre de cette année, les sites touristiques et sacrés de Cisjordanie ont enregistré la présence de 1.726.560 visiteurs soit 17% de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente. Les données statistiques confirment que Bethléem est la destination favorite des pèlerins, surtout au cours de l’Avent et du temps de Noel.
L’augmentation constante de l’afflux de pèlerins et de touristes en Terre Sainte, constatée au cours de ces dernières années, représente une donnée objective de grande importance, surtout en tenant compte des conflits et convulsions sociales, sectaires et géopolitiques qui continuent à intéresser le Proche-Orient. (GV) (Agence Fides 13/11/2019)