AMÉRIQUE/CHILI - L’Évêché de Talca saccagé et incendié : " la violence ne résout pas les problèmes du Chili "

jeudi, 21 octobre 2021 violence   eglises locales  

Talca (Agence Fides) - Dans la nuit du 18 octobre, des inconnus ont pillé et incendié les locaux de l'évêché du diocèse de Talca, où se trouvaient le vicariat de la Pastorale des jeunes, le vicariat de la Pastorale sociale, le département du 1%, la Pastorale de la mobilité humaine et la Maison de la Fondation des étudiants universitaires.
Dans la déclaration publiée par le diocèse, situé dans la zone centrale du pays, ils ont remercié tous ceux qui ont exprimé leur solidarité et leur soutien face à cet acte de violence, ceux qui se sont précipités sur les lieux pour maîtriser l'incendie et éviter des dégâts plus importants, les voisins, les pompiers volontaires, les Carabineros de Chile et le personnel de l'évêque.
"Le fait d'avoir été victimes de cette violence irrationnelle, poursuit la déclaration, nous aide à comprendre et à compatir à la douleur que tant de personnes ont éprouvée dans des circonstances similaires ces derniers temps. Nous pensons surtout à ceux qui ont été touchés dans leurs sources d'emploi."
Le diocèse de Talca réaffirme que "la paix et le dialogue sont la voie de la justice et du développement". Cette violence ne représente pas les aspirations de la grande majorité du pays car elle ne fait rien pour résoudre les problèmes du Chili, en particulier ceux des plus vulnérables". Enfin, malgré les difficultés, "nous poursuivrons avec une conviction renouvelée le service de ceux qui sont le plus dépourvus de tout et la tâche de proclamer joyeusement le nom de Jésus, Seigneur et Sauveur".
Depuis octobre 2019, le Chili traverse une période de crise dans tous les domaines - politique, économique, social et religieux -, qui a déclenché des violences, des pillages et des incendies qui n'ont pas épargné les églises et les locaux utilisés pour les activités pastorales. Même le processus en cours de rédaction d'une nouvelle Constitution, après le résultat du plébiscite du 25 octobre 2020 (voir Fides 3/7/2021 ; 20/09/2021) ne semble pas avoir apaisé la tension, à laquelle s'est ajoutée la pandémie de Covid-19. (SL) (Agence Fides 21/10/2021)


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