AMÉRIQUE/VENEZUELA - "Justice et Paix" exige le respect du travail des défenseurs des droits de l'homme

mercredi, 20 octobre 2021 droits fondamentaux   eglises locales  

Celam

Caracas (Agence Fides) - La Commission " Justice et Paix " de la Conférence épiscopale du Venezuela a dénoncé dans un communiqué, signé par son Président, Son Excellence Monseigneur Roberto Lückert Leon, la détention arbitraire de trois défenseurs des droits de l'homme : Javier Tarazona, José Rafael Tarazona et Omar De Dios García. Depuis juillet, ils sont détenus, comme le public le sait, dans l'un des bureaux du Service national de renseignement bolivarien (Sebin).
"Ils ont été pris alors qu'ils travaillaient pour la dénonciation et la promotion des droits de l'homme en tant que militants sur des questions particulièrement sensibles", est-il écrit dans le communiqué reçu par Fides, qui poursuit : "L'arrestation a eu lieu en plein siège du ministère public, alors que Javier Tarazona dénonçait des actes de traque et d'intimidation par le même organe de sécurité de l'État qui a procédé à ces arrestations."
L’Évêque se dit préoccupé par la détention des trois militants, qui a été effectuée sans ordre judiciaire et a eu lieu alors qu'ils se trouvaient dans l'institution qui garantit le respect de leurs droits fondamentaux. En outre, ils ont été arrêtés par des fonctionnaires du même Corps de sécurité de l'État qu'ils dénonçaient. Selon les rapports reçus par les proches, les militants seraient " dans des conditions de détention inadéquates ", infectés par le Covid-19 et transférés dans un établissement de santé que les proches ne connaissent pas exactement, et on leur refuse toute information sur leur état de santé.
Pour ces raisons, la Commission "exige le respect du travail des défenseurs des droits de l'homme sur le territoire national ; exige des informations fiables et appropriées sur les conditions de santé et la situation juridique des défenseurs des droits de l'homme privés de liberté ; demande instamment que soit envisagée la mise en place d'une mesure humanitaire pour des raisons de santé." (SL) (Agence Fides 20/10/2021)


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