AFRIQUE/KENYA - Nouveau projet d'aide aux Massais des missionnaires fils de Don Orione

samedi, 13 février 2021 instituts missionnaires   instituts religieux   indigènes  

Kandisi (Agence Fides) - « L'objectif du projet est de lancer une culture de haricots jaunes en territoire massai. L'idée naît surtout de la nécessité de créer de nouvelles ressources pour le Centre et, dans le même temps, de partager les bonnes pratiques agricoles que nous avons acquis au fil des années ». C'est ce qu'indique à l'Agence Fides le Père Jeremiah Muchembe, des Fils de la Divine Providence, d'origines kenyanes, en parlant du nouveau projet agricole que les files de Don Orinone de la communauté de Kandisi réalisent actuellement en collaboration avec les indigènes Massai qui vivent dans les hauts-plateaux à la frontière entre le Kenya et la Tanzanie.
La réalisation de ces projets est possible grâce à la contribution de divers bienfaiteurs qui soutiennent les activités des missionnaires qui, dans cette zone du Kenya, desservent une Paroisse qui accueille de nombreux habitants de villages d'ethnie Massai. A Kandisi l’œuvre de Don Orione suit un Centre diurne et une école de développement pour enfants et jeunes handicapés qui dispose d'un centre d’horticulture. « Le défi lié à cette initiative – explique le religieux – ne consiste pas seulement dans le fait d'adopter des techniques respectant l'environnement, sans utiliser de pesticides chimiques, mais d'abattre les préjudices à l'encontre de l'une des plus antiques populations africaines, les Massais, qui risquent d’être désormais maltraitée parce qu'elle continue à conserver des usages antiques et à pratiquer un style de vie indigène ».
« Il est important de sensibiliser le gouvernement afin qu'il finance des projets de ce type, parce qu'ils présentent une profonde valeur culturelle » remarque le missionnaire. « Depuis plusieurs années – poursuit-il – nous mettons en place des projets d'horticulture qui impliquent directement des jeunes handicapés qui fréquentent la structure. Ceux-ci ont ainsi la possibilité d'étudier, de prendre un diplôme et de faire un apprentissage de deux ans dans le secteur agricole. Au terme du parcours de formation – poursuit le prêtre – ils sont embauchés à la ferme du centre qui vend ses propres produits à différents supermarchés et à la communauté locale. Ce faisant – conclut-il – les jeunes deviennent indépendants, s'insérant socialement dans la communauté ».
Au Kenya, l'Eglise gère 2.805 structures sanitaires et d'assistance dont 86 centres pour personnes âgées, invalides et handicapés. (ES) (Agence Fides 13/02/2021)


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