EUROPE/ITALIE - De l'importance du rôle des femmes dans la lutte contre l'exploitation selon les religieuses scalabriniennes, dans le cadre de la Journée de prière contre le trafic d’êtres humains

Rome (Agence Fides) - « Ceux qui exploitent les êtres humains agissent contre la vie. Ceux qui participent à ce trafic et violent les rêves et les pensées des autres est complice d'un péché contre l'humanité entière. Aujourd'hui, pour la Journée mondiale de prière et de réflexion contre le trafic d’êtres humains, nous sommes toutes engagées afin de faire entendre notre voix contre ceux qui ferment les yeux ». C'est ce qu'affirme Sœur Neusa de Fatima Mariano, Supérieure générale des Sœurs missionnaires scalabriniennes dans une déclaration envoyée à l'Agence Fides.
Le Comité international de la Journée mondiale., coordonné par Talitha Kum, le réseau de la Vie consacrée dédié à la lutte contre le trafic d’êtres humains promu par l'UISG – Union internationale des Supérieures générales – en partenariat avec la Section des migrants et réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, la Caritas internationalis, l’Union mondiale des Organisations féminines catholiques, le Mouvement des Focolari et bien d'autres organisations, ont organisé pour l'occasion un marathon de prière qui, cette année, aura lieu en modalité numérique, de 10.00 à 17.00 en cinq langues. Il sera possible d'y assister à l'adresse Internet www.youtube.com/c/preghieracontrotratta. Parmi les moments les plus attendus, à 13.40, le message vidéo du Pape François, qui a institué en 2015 la Journée mondiale. Sur les réseaux sociaux, il sera en outre possible de soutenir la campagne sous #PrayAgainstTrafficking.
« Les femmes revêtent, dans la lutte contre le trafic d’êtres humains, un rôle important – souligne la religieuse. Elles sont à la base d'un engagement économique continuel et constant visant à renforcer la famille et les communautés. Le travail humble et digne des femmes peut aider à abattre ce crime horrible. Nous, Congrégations religieuses, aux diverses frontières du monde, nous engageons actuellement à développer des projets de micro-crédit en faveur d'un développement économique local afin de fournir un signe du caractère possible de la lutte contre le trafic d’êtres humains. De très nombreuses femmes participent actuellement également à des initiatives promues par la Congrégation des Scalabriniennes justement pour se garantir un avenir basé sur leurs attentes et sur leurs rêves positifs. Nous soutenons et participons à cette initiative parce que nous croyons que tous ensemble nous pouvons faire entendre notre voix, celle d'une majorité silencieuse contre la haine et la violence – ajoute la Supérieure générale. Nous continuons à prier pour les victimes de ce massacre silencieux, pour les institutions afin qu'elles insèrent la lutte contre le trafic d’êtres humains parmi les priorités d'intervention, pour les criminels afin qu'ils se repentent et comprennent que leur action est sans aucun avenir ». (SL) (Agence Fides 08/02/2021)

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