AFRIQUE/SOUDAN DU SUD - Témoignage d'un missionnaire sur l'amour et la générosité, éléments constitutifs de l'Eglise

lundi, 25 janvier 2021 evangélisation   animation missionnaire   mission  

CHS

Naandi (Agence Fides) – La mission de l'Eglise est continuelle, l'achèvement d'une œuvre étant le début de la suivante. C'est ce qu'écrit à l'Agence Fides le Père Christopher Hartley Sartorius, missionnaire au Soudan du Sud. Le prêtre, originaire du Diocèse de Tolède, et exerçant actuellement son ministère dans le Diocèse de Tombura Yambio, raconte qu'une fois terminée la construction desz deux écoles – l'école primaire Sainte Thérèse et l'établissement d'enseignement secondaire Saints Pierre et Paul – de la Paroisse de Naandi, à la frontière entre le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo et de l'Ouganda, a immédiatement été lancé un projet au sein de la communauté de Djabio visant à la construction d'une école comptant huit classes, d'une église paroissiale et d'un petit presbytère.
« Actuellement, à Djabio existe une école paroissiale fréquentée par quelques 350 garçons et filles répartis en huit cours – écrit le missionnaire. Chaque classe est réunie dans une cabane de paille avec des troncs posés sur le terrain qui servent de chaises et de tables aux enfants. Il existe aussi une petite église que nous voudrions faire devenir une véritable église paroissiale, où toute la communauté pourrait se réunir pour célébrer la foi et croître dans la sainteté ».
Le missionnaire souligne également que très souvent nous croyons savoir ce dont ont besoin les pauvres : « Nous croyons devoir être nous à décider de quoi ils ont besoin mais il n'en est rien. Ce sont eux qui sont les protagonistes de leur histoire de salut. Dieu vit en eux, au milieu d'eux. Ce sont des personnes de foi qui se fient de Dieu. Dans chaque communauté que nous avons visité ils nous ont tous demandé la même chose : une église outre à une école pour aider les merveilleux enfants qui peuplent ces jungles ».
« Le projet de ces deux premières écoles à Naandi – explique-t-il – a été réalisé grâce à des donations, grandes et petites, mais toutes pleines d'amour. L'Eglise, ce n'est pas le ciment ou les briques qui la construisent mais l'Annonce de l'Evangile, la célébration des sacrements, les œuvres de charité et d'amour. Nous, unis les uns aux autres non pas par le ciment mais par l'amour, construisons l'Eglise de Jésus-Christ, dont cet édifice est une métaphore et un lieu de rencontre et de louange ». (CHS/AP) (Agence Fides 25/01/2021)


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