ASIE/INDE - Prière, empathie et solidarité de l'Eglise envers les victimes du cyclone Amphan

vendredi, 29 mai 2020 prière   catastrophes naturelles   caritas   solidarité  

New Delhi (Agence Fides) – Prière, empathie, proximité et solidarité concrète : c'est de cette manière que l'Eglise en Inde se montre proche des populations victimes du cyclone Amphan qui a frappé ces derniers jours une partie des Etats indiens de l'Orissa et du Bengale occidental, outre le Bengladesh.
« Dans nos prières, nous nous souvenons de toutes les personnes touchées par ce cyclone, par le Covid-19 et de tous les migrants qui sont encore sur le chemin du retour chez eux » indique dans une note parvenue à Fides S.Em. le Cardinal Oswald Gracias, Archeveque de Bombay et Président de la Conférence épiscopale d'Inde (CBCI). En exprimant sa proximité et sa solidarité, le Message invite les autorités civiles, les organisations humanitaires, les communautés religieuses à réconforter de quelque manière toutes les personnes touchées par le cyclone.
S.Exc. Mgr Thomas D'Souza, Archeveque de Calcutta, a quant à lui lancé un appel à toutes les Paroisses et institutions ecclésiales afin qu'elles se mobilisent pour aider les personnes frappées au travers de matériel de secours – denrées alimentaires et logement – en collaboration avec la Caritas d'Inde et Seva Kendra, l'organisme de bienfaisance de l'Archidiocèse.
Les rues ont été inondées à Calcutta, capitale du Bengale occidental, où vivent 15 millions de personnes alors que les lignes électriques ont été abattues et que des arbres tombés bloquent la circulation. Quelques 200 militaires sont venus renforcer les plus de 4.000 secouristes et bénévoles locaux qui travaillent dans les rues avec la police depuis que la tempete a dévasté la ville.
L'intervention opportune du gouvernement du Bengale occidental en ce qui concerne l'évacuation de millions de personnes des zones touchées a éviter un massacre mais au moins 112 personnes sont mortes au cours de la tempete dans l'est de l'Inde et au Bengladesh, le cyclone en question ayant été le plus fort depuis 1999 dans la région.
Plus de 60% de la population a été concernée par les conséquences du cyclone au Bengale occidental, des villages entiers ayant été dévastés. Les routes et l'électricité demeurent coupées dans une grande partie du territoire du Bengale occidental et plus de 5.000 arbres sont tombés à cause du vent et des fortes pluies.
Une équipe des Nations-Unies en Inde a qualifié le cyclone Amphan de plus destructeur que son prédécesseur, Ayla, lequel, en 2009, avait provoqué des dommages diffus dans cette meme région de l'est de l'Inde et dans le sud du Bengladesh. (SD-PA) (Agence Fides 29/05/2020)


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