AMERIQUE - De la participation des Evêques du continent à la Journée de prière, de jeûne et d'oeuvres de charité visant à invoquer la fin de la pandémie

Bogotá (Agence Fides) – Le Président du Conseil épiscopal d’Amérique latine et des Caraïbes, S.Exc. Mgr Héctor Miguel Cabrejos Vidarte, Archevêque de Trujillo, a exhorté les Evêques du continent à accueillir l'invitation du Pape François à s'unir à la Journée de prière, de jeûne et d'oeuvres de charité proclamée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine pour le 14 mai afin d'implorer le Père et Seigneur de la vie d'aider l'humanité à surmonter la pandémie de Covid-19.
La note du CELAM parvenue à Fides indique que les Evêques du continent sont exhortés à invoquer Dieu « afin qu'Il inspire la science de manière à ce que soit rapidement trouvé le traitement contre le Covid-19 et que soient ainsi restaurés la santé et le développement de manière à ce qu'ensemble nous construisions une civilisation plus humaine et plus fraternelle ». Il s'agit également d'une occasion pour exprimer proximité et prière en particulier pour ceux qui souffrent du Covid-19, en les confiant à l'intercession de Notre-Dame de Guadalupe sous le titre de Mère et Impératrice d'Amérique.
L'Archevêque de Maracaibo et Président de la Conférence épiscopale du Venezuela, S.Exc. Mgr José Luis Azuaje, invite, par l'intermédiaire d'un message, « tous les chrétiens de notre nation » à s'unir à la Journée mondiale de prière, de jeûne et d'oeuvres de charité proposée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine et accueillie par le Pape François.
Dans son message, l'Archevêque indique : « Nous désirons inviter tous les chrétiens à s'unir en prière ce 14 mai afin que le Seigneur donne la sagesse aux scientifiques et que soit trouvé le vaccin contre cette maladie ; à prier dans le même temps pour les malades ; à faire le geste du jeûne en connaissant la faim dont des millions de familles au Venezuela font l'expérience. Qu'il ne s'agisse cependant pas seulement d'un jeûne de pain mais qu'il consiste à abandonner les attitudes pessimistes et les afflictions sans espoir. En outre, qu'il nous rappelle qu'il est nécessaire d'être solidaire avec les plus vulnérables au sein de nos communautés, sachant que personne ne se sauve tout seul ».
« En tant que vénézuéliens – conclut-il – nous avons tous besoin l'un de l'autre mais nous avons également besoin de la force spirituelle qui vient de Dieu pour demeurer solides et nous engager dans les changements nécessaires au sein de notre patrie, changements qui promeuvent la dignité humaine et le bien commun ». (SL) (Agence Fides 14/05/2020)

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