AMERIQUE/ARGENTINE - Premier discours du nouveau Président insistant sur l’importance de « sortir de cette situation au travers de la solidarité »

jeudi, 12 décembre 2019 politique  

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Premier discours du nouveau Président insistant sur l’importance de « sortir de cette situation au travers de la solidarité »

Buenos Aires (Agence Fides) – Le nouveau Président argentin, Alberto Fernández, a rappelé différentes expressions du Pape François dans son premier discours à l’Assemblée législative après sa prestation de serment et la prise de consigne de sa charge des mains du Président sortant, Mauricio Macri. Le responsables du Frente de Todos (péroniste) qui a remporté les élections, accompagné de Cristina Fernández, une nouvelle fois Vice-président, a utilisé la formule « pour Dieu, la Patrie et les Saints Evangiles » lorsqu’il a prêté serment en tant que Chef de l’Etat.
Dans son premier message es qualité, selon ce qu’a souligné l’Agence AICA, Alberto Fernández s’est référé au Souverain Pontife comme au « cher Pape François », utilisant certaines de ses expressions habituelles, notamment celles de « culture du déchet », « marginalisé et exclu », « dernier », « inclusion et équité », « maison commune ». De même, il a indiqué que le Ministère chargé de l’environnement s’inspirera de l’Encyclique Laudato si' du Pape François, qualifiée de « magna carta éthique et écologique au niveau universel ».
« Les marginalisés et les exclus de notre Patrie, ceux touchés par la culture du déchet, n’ont pas seulement besoin d’un morceau de pain au bout de notre table. Ils doivent faire partie intégrante de cette dernière et être des commensaux de la grande table d’une nation qui doit constituer notre maison commune » a souligné le nouveau Président.
Se référant à la situation du pays, Alberto Fernández a affirmé que, « dans un contexte d’extrême gravité, d’urgence, nous devons comprendre qu’il n’est pas possible de demander de sacrifices à ceux qui ont faim. Il n’est pas possible de demander des sacrifices à ceux qui ne parviennent pas à arriver à la fin du mois. Nous devons sortir de cette situation au travers de la solidarité ». Il a par suite continué : « Nous proposons une Argentine où l’accolade se prolonge, se multiplie parce que nous devons nous unir. Si nous réussissons à bloquer la haine, nous pourrons bloquer la chute de l’Argentine. La première et la principale libération en tant que pays consiste à garantir que la haine n’ait pas le pouvoir dans nos esprits, que la haine ne nous colonise pas ». (CE) (Agence Fides 12/12/2019)


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