ANALYSE /OMNIS TERRA - Ouganda : écouter la voix de la société civile pour dessiner l’avenir

samedi, 28 octobre 2017 droits fondamentaux   politique   liberté de conscience   société civile   ong   dialogue   démocratie   eglises locales   légalité  

Action Aid

Réécrire la Constitution afin de prolonger sa propre vie politique et se maintenir à la tête du pays qu’il gouverne depuis plus de 30 ans : c’est à cela que revient la tentative de Yoweri Kaguta Musuveni, 73 ans, qui divise l’Ouganda entre ceux qui veulent tourner la page et ceux qui, fidèles au vieux président, n’entendent pas le mettre à la retraite, pariant sur la continuité.
Grâce à la majorité qu’il détient au Parlement, le National Resistance Mouvement (NRM) de Y. Musuveni ne devrait pas avoir de difficultés à satisfaire les désirs de son responsable et à approuver la modification de l’article 102 (b) de la nouvelle Constitution, qui fixe à 75 ans l’âge limite pour occuper la charge de Président. Si au Parlement, la manœuvre semble destinée à être un succès, il suffit de faire un tour d’horizon pour comprendre que, dans le pays, le niveau de l’affrontement augmente de jour en jour - arrestations, perquisitions et contestations tuées dans l’œuf – et qu’il ne pourrait pas en être autrement, vue l’importance de la question en jeu. L'Eglise catholique et les responsables religieux, dans un pays à majorité chrétienne, proposent la voie du référendum afin d'éviter le conflit social (...)


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