AMERIQUE/MEXIQUE - Déclarations de l’Evêque de la Prélature de Cancún-Chetumal après la destruction d’une chapelle

lundi, 24 juillet 2017 evangélisation   violence   droits fondamentaux   groupes armés  
Déclarations de l’Evêque de la Prélature de Cancún

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Déclarations de l’Evêque de la Prélature de Cancún-Chetumal après la destruction d’une chapelle

Cancun (Agence Fides) – L’Evêque de la Prélature de Cancún-Chetumal, S.Exc. Mgr Pedro Pablo Elizondo Cárdenas, a déclaré hier dans son homélie que les moyens de communication indiquent parfois que le mal est en train de remporter la victoire, parce que la mauvaise nouvelle est celle qui est la plus largement diffusée. En commentant l’Evangile du bon grain et de l’ivraie, proposée dans le cadre de la liturgie de ce XVI° Dimanche du Temps ordinaire, Mgr Elizondo Cárdenas a rappelé qu’en ce qui concerne la sécurité, grave préoccupation de la zone, nous devons tous nous impliquer. « Les touristes continuent à venir parce qu’ils connaissent le cœur des mexicains, parce qu’ils trouvent hospitalité, accueil et que ceci distingue notre service » a affirmé l’Evêque. Cependant, pour parvenir à conserver cette confiance, il faut s’impliquer « parce que la sécurité est l’affaire de tous ».
Selon les informations parvenues à Fides, Mgr Elizondo Cárdenas a ensuite fait mention du grave épisode du 18 juillet dernier, intervenu dans un quartier de Cancun et dans le cadre duquel un groupe de personnes a complètement détruit une petite chapelle catholique construite depuis une semaine seulement. « Personne ne peut détruire une construction si ce n’est l’autorité responsable. – a indiqué Mgr Elizondo – Bien que le programme urbain ne soit pas clair, personne ne peut agir de la sorte. Le fait qu’il s’agisse d’une zone verte ou destinée au culte peut être en décidé seulement par la municipalité avec la population de la zone ».
L’Evêque a souligné que la chapelle avait été construite après qu’ait été demandée l’autorisation ad hoc à la municipalité. Enfin, il a qualifié d’actes de « violence envers les faibles » ce que font certains environnementalistes et protestants envers l’Eglise catholique dans les petites villes mais tous ont des droits et ces droits doivent être respectés, a-t-il conclu. (CE) (Agence Fides 24/07/2017)


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