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Ciudad Victoria (Agence Fides) – « Ce qui se passe dans la prison de Cadereyta est seulement la partie émergée de l’iceberg » signale un journal du Nuevo Leon se référant aux deux journées de révolte ayant eu lieu dans une prison mexicaine, journées qui ont fait deux morts et treize blessés graves. Avant-hier et hier, les détenus ont incendié les matelas de leurs cellules alors que la pharmacie de la prison a été mise à sac. « Il s’agit d’un symptôme que les choses sont encore plus graves que ce que le gouvernement veut bien reconnaître » peut-on lire dans la note envoyée à Fides après les déclarations officielles du porte-parole du gouvernement selon lequel il ne s’agissait que d’une contestation. Plus tard, le gouvernement a admis qu’il s’était agi d’une révolte.
Voici trois jours, dans l’Etat voisin, S.Exc. Mgr Antonio González Sánchez, Evêque de Ciudad Victoria, non loin du lieu des faits précités, avait déclaré à la presse que « au Mexique, une réforme des prisons est urgente », demandant au gouvernement fédéral de pourvoir à la réforme du système en tant que détérioré. « Les prisons ne fonctionnent pas comme elles le devraient – a déclaré Mgr Gonzalez. Malheureusement, il est beaucoup question des stratégies de sécurité, de la création d’autres institutions mais je crois que la population voudrait voir des résultats tangibles ».
Voici quelques jours seulement, 29 détenus se sont évadés de la prison de Ciudad Victoria, dans l’Etat mexicain de Tamaulipas, au travers d’un tunnel souterrain creusé sous le mur d’enceinte de l’institut pénitentiaire. La dure réaction des gardiens a déclenché une émeute et des désordres au cours desquels quatre détenus ont été poignardés, trois d’entre eux étant morts, le quatrième étant blessé. (CE) (Agence Fides 29/03/2017)
