ASIE/PAKISTAN - Pastorale des jeunes au travers des œuvres de miséricorde

lundi, 2 mai 2016 eglises locales   jeunes   année de la miséricorde  

Lahore (Agence Fides) – « Les jeunes ont besoin d’être impliqués, de faire l’expérience de la miséricorde et de donner la miséricorde. De la sorte, le Jubilé acquiert un sens pour eux ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides le Père Jahanzeb Iqbal, prêtre du clergé de l’Archidiocèse Lahore et Curé de Saint Antoine, ainsi que Directeur du Service de Pastorale des jeunes de l’Archidiocèse. Dans cet esprit et avec cette certitude, le Père Iqbal promeut, au cours de l’ensemble de l’Année Sainte, un programme spécial d’initiatives au sein desquelles « les jeunes catholiques pratiquent les œuvres de miséricorde ». A l’initiative du Père Iqbal, les jeunes se rendent régulièrement dans les hôpitaux ou dans les quartiers les plus pauvres pour visiter les familles. Ils s’engagent dans le service de la charité qui consiste à préparer et à distribuer de la nourriture aux marginalisés, aux mendiants et aux sans-abri de la ville. « Nous allons célébrer la Messe et porter la joie au sein des communautés marginalisées et les jeunes jouent avec les enfants des familles défavorisées » raconte le prêtre à Fides. « Il s’agit là d’un entraînement à la miséricorde qui marque leur vie et leur expérience et fait de la miséricorde non plus un mot abstrait mais extrêmement concret, à savoir la proximité vis-à-vis de tout être humain qui souffre » poursuit-il.
Les jeunes catholiques de Lahore qui, en tout, sont plus de 50.000, proviennent des 26 Paroisses de l’Archidiocèse et ont accueilli avec enthousiasme ces initiatives. Le Père Iqbal organise actuellement également le voyage qui portera une délégation de jeunes pakistanais à la JMJ de Cracovie, un événement que les jeunes attendent avec impatience.
« La priorité pour les jeunes catholiques pakistanais est sûrement l’instruction, surtout celle permettant d’acquérir une haute qualification, attendu qu’une fois achevé l’équivalent du lycée, rares sont ceux qui parviennent à se permettre les coûts de l’inscription à l’université, du fait des moyens de leurs familles » explique-t-il. En outre, conclut-il, nous oeuvrons en faveur du dialogue et de la paix, pour former des citoyens conscients, prêts à construire des liens d’harmonie et de réconciliation au sein de la société, en particulier avec les jeunes musulmans. (PA) (Agence Fides 02/05/2016)


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