AFRIQUE/RD CONGO - Annonce de la constitution d’un Comité de surveillance de la part de la Conférence épiscopale pour relancer le processus électoral

lundi, 11 janvier 2016 evêques   elections  

S.Exc. Mgr Nicolas Djomo

Kinshasa (Agence Fides) – Les Evêques de République démocratique du Congo (RDC) ont annoncé avoir constitué un Comité de surveillance pour suivre les développements politiques dans le pays au cours d’une année caractérisée par un calendrier électoral particulièrement dense et par une situation qu’ils qualifient de « très préoccupante ».
L’annonce arrive au terme des rencontres intervenues entre une délégation ad hoc de la CENCO (Conférence Episcopale de la République démocratique du Congo) dans le cadre des consultations nationales promises par le Président Joseph Kabila en vue des échéances électorales. En remerciant le Chef de l’Etat pour l’attention réservée aux Evêques, et les représentants des partis politiques et de la société civile qui ont participé aux consultations, S.Exc. Mgr Nicolas Djomo, Evêque de Tshumbe et Président de la CENCO, a souligné : « malgré les divergences des positions respectives, expression de la liberté démocratique, chaque composante, par amour de notre mère patrie, tient ouverte une fenêtre qui favorise les échanges en vue de l’intérêt suprême de la nation ».
Pour continuer à se rapporter aux différentes instances institutionnelles, politiques et sociales, au cours de cette phase délicate, la CENCO a par suite décidé la création d’un Comité de surveillance formé par les six Archevêques métropolitains de l’Eglise en RDC – les Archevêques de Bukavu, Kananaga, Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi et Mbandaka-Bikoro – ainsi que par le Président et le Vice-président de la CENCO. « La mission du Comité – peut-on lire dans le communiqué parvenu à l’Agence Fides – est de conserver le contact avec tous les protagonistes, de susciter et de consolider la confiance réciproque et d’encourager les initiatives visant à relancer le processus électoral ».
Les élections, en particulier les élections présidentielles, sont en danger à cause de difficultés financières et législatives (voir Fides 04/01/2016). (L.M.) (Agence Fides 11/01/2016)


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