AMERIQUE/COLOMBIE - Participation de l’Evêque de Cucuta à la marche pour les respect des droits des Colombiens

lundi, 7 septembre 2015

Cucuta (Agence Fides) – Les colombiens qui vivent à la frontière avec le Venezuela ont marché en défense de la dignité de leurs compatriotes expulsés et pour réaffirmer leur fraternité avec ce pays, deux semaines après la fermeture du poste de frontière entre Santander (Colombie) et Tachira (Venezuela).
Selon les informations parvenues à Fides, hier, 6 septembre, c’est en portant des chemises blanches et jaunes, les couleurs de l’équipe de football colombienne, que plus de 500 personnes ont marché du Temple de Villa du Rosaire jusqu’au pont international Simon Bolivar, qui unit la Colombie au Venezuela, point stratégique des 2.219 kilomètres de frontière existants entre les deux nations. Le point de départ de la marche était hautement symbolique puisque c’est là qu’établit son siège en 1821 le Congrès de Cucuta, dans le cadre duquel Simon Bolivar et le Général Francisco de Paula Santander firent naître la Constitution de la Colombie qui venait de naître.
« Pour la dignité de la Colombie », « pour le respect des droits des colombiens », « par solidarité avec les victimes des expulsions de masse », « pour la réouverture de la frontière », « pour le respect de l’héritage que nous a laissé Simon Bolivar » : tels étaient les slogans présents sur les affiches et les pancartes que portaient les participants à la marche et qu’ils répétaient à haute voix. La marche a été accompagnée par des musiques de Colombie et du Venezuela, sachant qu’y ont participé de nombreux résidents ayant des parents ou des amis vivant au Venezuela.
Ont également participé à la marche S.Exc. Mgr Víctor Manuel Ochoa Cadavid, Evêque de Cucuta, ainsi que le maire de la ville, Donamaris Ramirez. L’Evêque a réitéré l’appel lancé par les représentants de l’Eglise des deux pays afin que soient recherchées des solutions au travers d’un dialogue urgent (voir Fides 05/09/2015). « Le dialogue est nécessaire. Nos Présidents doivent se parler. Nous ne pouvons créer des blessures dans cette situation et nous devons construire des relations bilatérales, fondamentales pour l’avenir » a déclaré Mgr Ochoa. (CE) (Agence Fides 07/09/2015)


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