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Rome (Agence Fides) – « Malheureusement, cette tragédie ne semble pas avoir de fin. En Sierra Leone, la situation relative au virus Ebola est pire qu’au Liberia – indique à l’Agence Fides le Frère Luca Perletti, MI, à peine revenu de Sierra Leone. Après une pause enregistrée vers le mois de mai – raconte le missionnaire – où le nombre des cas avait été ramené à zéro, 7 à 8 jours après, on a constaté une reprise du virus, avec une moyenne de 2 à 3 contaminations par jour, en particulier dans 3 zones du pays : Freetown, Kambia et Port Loko. Les motivations de la recrudescence sont multiples et variées – continue le religieux. La population tend à fuir la quarantaine, ne respectant pas, par inconscience, les indications sanitaires. Les fuites interviennent en particulier à partir des maisons placées en quarantaine, avec pour conséquence une reprise de la diffusion du virus qui demeure incontrôlée. La population semble ne pas comprendre ou ne pas accepter les effets que cette « légèreté » ont sur la santé publique ». Un autre aspect important à prendre en considération est d’origine culturelle, souligne le Frère Perletti. « Il existe trop de mythes qui doivent encore être démontés. Les personnes ont du mal à assimiler la communication scientifique. Elles souffrent d’une sorte de mésestime et de manque de confiance envers leur système sanitaire, dont elles craignent qu’il puisse même être la cause directe de cette situation ». (LP/AP) (Agence Fides 04/07/2015)
