AFRIQUE/NIGERIA - Visite d’une délégation d’Evêques nigérians à leurs compatriotes réfugiés dans le nord du Cameroun

mardi, 10 mars 2015

Abuja (Agence Fides) – « Offrir des soins pastoraux à 36.000 réfugiés n’est pas chose facile. Il s’agit d’un grand défi pour notre Diocèse. Pour cela, nous avons porté la question à l’attention de la Conférence épiscopale du Cameroun, qui, à son tour, a informé son homologue nigériane, à propos des conditions critiques dans lesquelles se trouvent les réfugiés nigérians accueillis dans notre Diocèse » a déclaré S.Exc. Mgr Bruno Ateba, Evêque de Maroua (Cameroun), le 5 mars, durant la visite d’une délégation d’Evêques nigérians à leurs compatriotes ayant fui la violence de Boko Haram. La visite de la délégation avait été décidée au cours de la dernière Assemblée plénière des Evêques nigérians (voir Fides 04/03/2015).
Selon un communiqué envoyé à l’Agence Fides, la délégation nigériane comprenait Leurs Excellences NN.SS. Lucius Iwejuru Ugorji, Oliver Dashe Doeme, Stephen Dami Mamza, respectivement Evêques d’Umuahia – et Président de la Catholic Caritas Foundation of Nigeria (CCFN) – de Maiduguri et de Yola. En faisaient également partie le Père Evaristus Bassey, Secrétaire de la CCFN, et le Père Chris Nanyanwu, Directeur des Communications sociales du Catholic Secretariat of Nigeria (CSN).
Le but de cette mission a été de constater les conditions des réfugiés nigérians accueillis dans le camp de Minawao, géré par le Haut Commissariat de l’ONU aux réfugiés. « Je suis heureux de faire partie de la délégation. C’est une merveilleuse démonstration de solidarité. Notre présence représente un encouragement moral pour ces personnes, leur faisant sentir qu’elles n’ont pas été abandonnées » a déclaré Mgr Doeme, Evêque de Maiduguri, Diocèse dont provient la majeure partie des réfugiés présents au Cameroun.
Le Diocèse de Maroua, sis dans le nord du Cameroun, et celui de Maiduguri, sis dans le nord-est du Nigeria, ont depuis longtemps des liens de proximité et de collaboration, facilités par la proximité géographique et par le langage et la culture que partagent leurs populations respectives. Ce lien a temporairement été interrompu du fait de la fermeture de la frontière due aux violences de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 10/03/2015)


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